Les 500 gardiens de préfectures ont rejoint ce mardi le corps de la gendarmerie nationale, leur drapeau ayant été définitivement retiré, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehame, a constaté l’Agence Savoir News.
Était également présent, le directeur général de la gendarmerie, le Colonel Massina Youtrofei.
« La cérémonie de ce mardi 7 mars 2017, marque la fin de l’existence du corps des gardiens de préfecture », a précisé le ministre de la sécurité.
La cérémonie fait suite à la décision du Conseil des ministres du 11 février, portant dissolution du corps des gardiens de préfecture.
Principale raison évoquée : ce corps a été amputé de l’une de ses plus importantes missions qui est celle d’assurer la sécurité des établissements pénitentiaires, désormais confiées au corps des surveillants de l’administration pénitentiaire. Ces derniers ont été recrutés et formés, dans le cadre du projet de modernisation de la justice.
« En 2013, ce personnel a pris la place des gardiens de préfecture. Alors, les gardiens de préfecture se sont retrouvés amputés de leur mission principale. Mais ils ont continué à assurer leur mission de sécurité publique: la protection rapprochée des préfets, la surveillance des marchés, la contribution à la sécurité intérieure », a expliqué le Colonel Yark Damehame.
« Les réflexions étaient en cours depuis 2013 au sein d’un comité, afin de trouver une destination à ce corps des gardiens de préfecture. La conclusion que ce comité a trouvée est de reverser le personnel à la gendarmerie nationale », a souligné le ministre.
En rappel, le corps des gardiens de préfecture a été créé en 1966. FIN
Edem Etonam EKUE
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