Parlement/Réformes: « Privilégier les moments de concorde et oublier les sujets de division et d’antagonisme » (Gilbert Bawara)

Gilbert Bawara.

Gilbert Bawara (ministre de la fonction publique) a invité ce mardi, les députés à « privilégier les moments de concorde et oublier des sujets de discorde, de division et d’antagonisme », lors des débats sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

« (…) Le président a veillé à ce que nous puissions aller vers un projet de texte qui puisse recueillir l’assentiment de la grande majorité de la population, parce que l’unanimité est certainement difficile à avoir en politique », a précisé M.Bawara à l’ouverture des travaux en commission des lois, du projet de révision constitutionnelle.

« Nous devons avoir à l’esprit, le sommet des chefs d’État de la Cédéao du 31 juillet 2018 à Lomé. Au cours de ce sommet, il y avait essentiellement deux sujets majeurs : les réformes constitutionnelles et institutionnelles avec des indications précises et l’organisation des élections législatives. Les réflexions qui ont été menées par le gouvernement se sont inscrites scrupuleusement dans la lettre et l’esprit de la décision des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao… », a précisé le ministre.

Selon la feuille de la Cédéao à l’issue du sommet des chefs d’État du 31 juillet 2018 à Lomé, il est recommandé au gouvernement et aux acteurs politiques d’œuvrer en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles en prenant en compte, trois points: (i) le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du président de la république, (ii) la limitation à deux, du nombre de mandats présidentiels, (iii) la recomposition de la Cour constitutionnelle pour notamment revoir sa composition et limiter le nombre de mandat de ses membres (iv) et le renforcement du processus électoral ».

Mme Yawa Djigbodi Tségan (présidente de l’Assemblée nationale) a de son côté, invité ses collègues députés à la « tolérance ».

« C’est une grande occasion qui se présente ce matin à nous de commencer effectivement l’étude en commission, du texte proposé pour entamer la révision constitutionnelle et institutionnelle. Pour nous, c’est en même temps une opportunité, puisque tout le monde sait que plusieurs occasions se sont présentées pour le finaliser ce texte, mais cela n’a jamais été le cas », a-t-elle précisé. FIN

Edem Etonam EKUE