Les travaux du 11ème congrès de la Société de gynécologue et d’obstétrique du Bénin et du Togo (SDGOBT) ont démarré ce jeudi à Lomé, a constaté l’Agence Savoir News.
C’est le ministre togolais de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et des Collectivités locales, Pascal Bodjona, représentant le ministre de Santé, qui a officiellement ouvert cette rencontre. Mais, les travaux ont démarré mercredi.
Ce conclave de trois jours, est un cadre de partage de connaissances et de renforcement des liens entre gynécologues et obstétriciens venus du Bénin et du Togo, afin de lutter efficacement contre le défi commun qu’est l’amélioration de la santé et de l’enfant dans les deux pays. .
« Nous sommes en face d’un défi, celui de tout faire pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant dans nos pays. Nous remercions la Société africaine des gynécologues et obstétriciens (SAGO) pour son accompagnement dans l’amélioration de la santé du couple mère-enfant et aussi à nos partenaires des laboratoires et firmes pharmaceutiques pour leur soutien », a déclaré docteur Solange Ahonssou Toussah, la présidente du comité d’organisation de ce congrès.
Pour docteur Agossou Léonard Chaold, président du congrès, les souffrances des populations en général et celles des femmes et des jeunes en particulier, sont encore importantes dans les deux pays, et parler de la santé de reproduction et de la mortalité maternelle, n’est pas une rencontre de trop, car il existe d’énormes différences entre le niveau de mortalité maternelle des pays développés et celle des pays en développement.
« Des actions efficaces et concertées sur ces facteurs sont nécessaires pour permettre d’améliorer le taux de mortalité infantile. Le défi de notre société (SGOBT) est de trouver des voies et des moyens pour promouvoir la planification familiale, améliorer la santé des jeunes et des femmes dans nos pays. C’est donc le leadership de chacun des membres de notre société qui produira des résultats si convaincants », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs reconnu que tout ceci ne peut se faire sans le concours de tout un chacun: « Notre société a pour but de contribuer aux côtés de nos gouvernements et de nos partenaires, à aider nos mères, nos sœurs, nos filles pour que la mortalité maternelle et infantile, cesse de miner nos familles. Notre combat est constant pour un changement de comportement et apporter notre contribution à l’atteinte des points 4 et 5 des OMD. Nous avons la conviction profonde que nos actions permettront à l’épanouissement de nos populations », a ajouté docteur Agossou Léonard Chaold
Selon le ministre Pascal Bodjona, l’épanouissement de l’être humain dans la plénitude de ses dimensions, appelle de plus en plus, sous l’autorité de l’Etat à des initiatives multiformes, notamment associatives, pilotées par des femmes et des hommes animés par un idéal commun qui est celui de donner une lisibilité à leur corporation, mais aussi surtout, de partager leur savoir-faire en vue de contribuer significativement aux côtés des gouvernants, pour le bien être des populations.
« Malgré les multiples difficultés de l’heure, la SGOBT a le mérite d’organiser, de façon régulière, et ce, tous les deux ans, des journées d’échanges, de partage de connaissances et d’expériences qui traduisent le sens élevé de responsabilité et de la détermination des membres à œuvrer, en appui aux actions des gouvernements de nos deux pays frères dans le domaine de la santé de la reproduction », a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs révélé que face aux défis auxquels les deux Etats, le Bénin et le Togo sont confrontés dans le domaine de la santé et de la reproduction, il semble important de relever l’impact de la collaboration fructueuse entre les deux gouvernements respectifs et les différentes sociétés pour améliorer la santé maternelle et infantile.
« A la lumière des orientations que vous apportez aux décideurs, je tiens à saluer ici la réalité de la césarienne gratuite devenue opérationnelle dans nos structures sanitaires dans la perspective dune lutte contre la mortalité maternelle et néonatale », a précisé M.Bodjona.
La rencontre de Lomé débouchera sur l’adoption des recommandations dans le but d’améliorer la santé maternelle et infantile.
Nicolas KOFFIGAN
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