Nouvelle manifestation dans les rues de Lomé pour exiger la libération des détenus, à l’appel du FCTD

Le Front Citoyen « Togo Debout » (FCTD), était encore dans les rues de Lomé (Bè) pour exiger la libération des personnes toujours en détention dans le cadre des manifestations de la coalition de l’opposition, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.

Partis de deux points de rassemblement, quelques milliers de manifestants ont sillonné certaines artères de Bè Kopta, avant de chuter au carrefour Église des Assemblées de Dieu.

Certains leaders des 14 partis politiques de la coalition de l’opposition dont Jean Pierre Fabre (chef de file de l’opposition), n’ont assisté qu’au début de la manifestation, le président guinéen les ayant invités à Conakry, pour une réunion du comité de suivi de la Cédéao.

« Nous exigerons la libération des personnes arrêtées de façon incompréhensible, car elles n’ont rien fait de répréhensible. Jusqu’ici, le pouvoir s’entête à maintenir en détention ces personnes », a déclaré à l’Agence Savoir News David Dosseh (premier porte-parole du FCTD).

« Nous ne baisserons pas les bras. Jusqu’ici, nous avons manifesté dans la capitale. Nous allons étendre nos manifestations aux autres villes du pays », a-t-il souligné.

Les responsables du FCTD exigent également l’arrêt immédiat du processus électoral en cours.

« Pour nous, le message est clair : il n’est pas question de nous associer à ce simulacre de processus électoral, il n’est pas question d’aller aux législatives le 20 décembre (…) Le processus doit être arrêté et repartir sur de nouvelles bases », a martelé M.Dosseh.

Le 5 octobre dernier, le Front avait organisé une marche à Lomé pour les mêmes motifs.

Rappelons que les élections législatives sont prévues le 20 décembre au Togo, conformément à la feuille de route de la Cédéao. Dans la foulée, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a également annoncé les élections locales et un référendum le 16 décembre.

Le recensement a été boycotté par la coalition de l’opposition, qui exige notamment la recomposition du bureau de la Céni et ses démembrements. Les leaders des 14 partis politiques de ce regroupement, exigent aussi la reprise de toutes les activités déjà menées par la Céni. FIN

Edem Etonam EKUE