Nouveau rapport de la Banque mondiale sur les politiques et institutions nationales en Afrique subsaharienne: Une amélioration favorable à la croissance dans 13 pays dont le Togo

La Banque mondiale a publié vendredi, son nouveau rapport sur les politiques et institutions nationales en Afrique subsaharienne. Selon l’Institution financière, l’environnement politique pour la croissance et la réduction de la pauvreté s’est amélioré dans un tiers des pays les plus pauvres d’Afrique.

Ce document note une amélioration qui est favorable à la croissance dans 13 pays du continent: les Comores, la République du Congo, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, la République démocratique de Sao Tomé et Principe, le Sénégal, le Togo, la Zambie et le Zimbabwe, indique un communiqué de la Banque mondiale transmis à l’Agence Savoir News.

Plus généralement, la plupart des pays africains connaissent un contexte de politique générale plus stable, voire plus favorable au développement. Cette tendance positive est particulièrement importante dans un climat politique globalement plus orageux, notamment dans les pays développés.

Ce rapport est pris en compte dans l’Evaluation annuelle que fait la Banque mondiale des politiques et institutions nationales (CPIA). Il note la performance des pays pauvres et est utilisé depuis 1980 pour décider de l’octroi ou non d’un prêt à taux zéro d’après l’Association Internationale de Développement – le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres de la planète.

Le CPIA étudie 16 indicateurs-clés de développement qui couvrent quatre domaines : (i) la gestion économique ; (ii) les réformes structurelles ; (iii) les politiques d’intégration et d’équité sociales ; et (iv) la gestion du secteur public ainsi que les institutions. Pour chaque indicateur, les pays reçoivent une note de 1 (note la plus basse) à 6 (note la plus élevée). Le score CPIA total reflète la moyenne des 16 indicateurs.

Les scores CPIA varient beaucoup d’un pays à l’autre, à l’instar du Cap Vert qui obtient la note maximale de 4,0 (malgré une baisse de score en 2010 et 2011) et de l’Erythrée ou du Zimbabwe avec seulement 2,2.

Les pays dits « fragiles » et ceux touchés par un conflit dans cette région du monde obtiennent des notes beaucoup plus faibles que les états plus solides. Ces notes reflètent les défis auxquels ces pays sont confrontés, notamment en termes de capacité de leur secteur public. FIN

Edem Etonam EKUE

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