Modernisation de l’élevage des bovins au Togo : Échanges entre le ministre Bataka et plusieurs acteurs

Le ministre Bataka, face à ces différents acteurs

Koutéra Bataka (ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique) était face mardi aux responsables de l’interprofession, la plateforme transhumance,  les vétérinaires et les bouchers, lors d’une présentation sur la modernisation de l’élevage des bovins au Togo à travers des modèles de zones aménagées pour un élevage semi-intensif.

Les modèles de zones aménagées sont des systèmes d’exploitation dans un domaine bien circonscrit,  regroupant des pools de troupeaux bovins d’une localité donnée, disposant d’atouts naturels (terres, assez bonne pluviométrie, source d’eau, barrage…) et d’infrastructures sociales de base (école, dispensaire,  cabinet vétérinaire…), centrés sur des espaces aménagés à fort potentiel de  production fourragère.

Autour de ces zones, sont greffées les infrastructures pastorales marchandes ou non,  en vue d’améliorer la productivité et la production à travers la mise en valeur des chaînes de valeur des filières bétail viande et essentiellement le Lait, avec une valorisation de la biotechnologie animale : l’insémination artificielle et l’amélioration génétique et la technologie laitière.

Le tout dans un modèle d’entrepreneuriat, étoffé par le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) MIFA, consolidé par des actes administratifs et règlementaires.

La rencontre a pour objectifs notamment sécuriser l’exploitation (identification, délimitation, conditions d’éligibilité, d’accès, application des principes du code foncier,  actes juridico- administratifs, certification), de produire la fourragère en quantité et en qualité (semences, mode de gestion, système de rotation…) et de créer et développer des chaines de valeur de la filière bétail viande et lait : centre de collecte et de traitement de lait : biotechnologie animale (insémination artificielle) suivi sanitaire.

Cette présentation vise également à créer les conditions d’un meilleur accès au marché (marché à bétail, abattoirs) et à mettre en place un système de financement soutenu par le ProMIFA (contractualisation et mesures d’accompagnement).

« Nous allons travailler sur ces modèles, structurer les noyaux d’élevage,  évaluer les besoins du troupeau pour bien estimer la quantité et la qualité de fourrages, monter des plans d’affaires avec le concours de MIFA et mettre en place une  mini-laiterie au Togo pour l’exploitation du lait », a souligné Bataka.

Rappelons que ces démarches sont issues des orientations du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé dans le Plan opérationnel de gestion de la transhumance, pour une meilleure coexistence pacifique entre les différentes communautés et l’élevage bovin et le développement  de l’économie rurale. FIN

 

Edem Etonam EKUE