Mme Léa Tchabinandi KOLANI-YENTCHARE: « L’inclusion et la lutte contre la précarité constituent le socle du mandat social du Chef de l’Etat »

Quelles sont les actions concrètes qui illustrent la réalisation du mandat social du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé ? Que met-on dans ce concept  » social  » ? Que comprendre de la  » responsabilité sociale » des entreprises au Togo ?…autant de questions abordées par le mensuel SOCIAL INFOS avec Mme Léa Tchabinandi KOLANI épouse YENTCHARE (Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation) dans une interview exclusive

SOCIAL INFOS : Madame la Ministre, veuillez vous présenter à nos chers lecteurs…

 

 

REPONSE : Je suis à l’état civil Léa Tchabinandi KOLANI épouse YENTCHARE.

Je suis inspectrice d’alphabétisation et administrateur culturel, titulaire d’un :

- diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en Développement Culturel option Entrepreneuriat, obtenu au Centre Régional d’Action Culturelle (CRAC) à Lomé ;

- Diplôme d’Aptitudes aux Fonctions d’Inspecteur d’Alphabétisation, obtenu à la Faculté de Pédagogie (Université de Niamey) et Centre de Formation des Cadres d’Alphabétisation ;

- Diplôme de Conseiller Pédagogique d’Alphabétisation, obtenu à la Faculté de Pédagogie (Université de Niamey) et Centre de Formation des Cadres d’Alphabétisation.

Avec cette qualification j’ai donc occupé divers postes au Togo dont celui de Directrice de l’alphabétisation et de l’Education non Formelle, jusqu’à ma retraite en 2015.

Je suis également auteure de divers travaux de recherches, publications et mémoires. Mon expertise m’a permis d’effectuer des voyages dans divers pays dont le Burkina Faso, la France, le Kenya et le Brésil.

Concernant les distinctions honorifiques, je suis Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques du Burkina Faso, Chevalier de l’Ordre du Mono au Togo.
Je suis en outre très engagée dans la vie associative et religieuse. Je suis chrétienne catholique.

Vous êtes nommée à la tête du Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation depuis le 28 juin 2015. Quelle est la mission assignée à ce département et quels sont ses principaux démembrements ?

Le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et l’alphabétisation, conformément au décret n°2015-041/PR du 28 juin 2015 portant composition du gouvernement, a pour mission de mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière de protection sociale des personnes vulnérables, d’équité et d’égalité genre, de promotion de la femme, ainsi que d’alphabétisation et d’éducation non formelle.

Pour accomplir efficacement cette mission, le ministère conçoit et met en œuvre des programmes et projets de communication, de promotion et de mobilisation sociale ainsi que des programmes de formation en lien avec ces différents domaines.

Le ministère a également pour mission, d’organiser la protection et la promotion des personnes handicapées ainsi que la protection, la prise en charge et l valorisation du potentiel des personnes âgées.

Il coordonne les actions du gouvernement en ce qui concerne l’organisation et l’encadrement des populations en vue de leur participation à l’autopromotion sociale et organise, de concert avec les ministères et organismes concernés, l’assistance de l’Etat aux personnes vulnérables ou démunies ainsi que la protection et la prise en charge des réfugiés et demandeurs d’asile.

Il réalise des études périodiques sur la situation de la femme et des personnes vulnérables susceptibles d’orienter ou de réorienter la politique du gouvernement et les actions des organisations non gouvernementales, des associations et des partenaires intervenant dans le secteur.

A cet égard, le ministère suit la mise en œuvre des résolutions ou recommandations des conférences internationales et veille à l’application des conventions et traités sur les personnes vulnérables, le genre et la promotion de la femme, l’alphabétisation et l’éducation non formelle.

Les principaux démembrements du ministère se présentent comme suit :

- le cabinet qui comprend le directeur de cabinet, le conseiller technique, le chargé de mission, l’attaché de cabinet, le conseiller en communication et le chef du secrétariat particulier ;

- l’administration centrale composée du secrétariat général, de la direction des affaires administratives et financières, de la direction de la planification et du suivi-évaluation, des directions générales et leurs directions techniques respectives ;

- les services extérieurs constitués des directions régionales et préfectorales ainsi que des services sociaux créés auprès des organismes et institutions publics ;

- les organismes et institutions rattachés qui, de formes diverses, sont régis par des dispositions spéciales. Il s’agit, par exemple, de l’école nationale de formation sociale (ENFS), l’agence de solidarité nationale (ASN), la coordination nationale d’assistance aux réfugiés(CNAR), le comité national d’adoption d’enfants au Togo (CNAET).

Quel bilan à mi-parcours pouvez-vous dressez, après plus de deux années à la tête de ce ministère ?

En termes de réalisations, les actions que nous avons pu mener à la tête du département depuis juillet 2015 jusqu’à ce jour, peuvent être présentées en quatre domaines prioritaires à savoir :

A- Pilotage et soutien du ministère

Pour l’essentiel, le bilan se présente comme suit :

- la conduite d’une étude diagnostique pour l’amélioration de la performance du ministère ;

- l’organisation d’une session de formation en management et leadership des cadres dirigeants du ministère ;

- le renforcement des capacités des cadres du ministère sur les processus de passation de marchés publics et sur les outils de planification ;

- la réalisation de la revue annuelle 2016 ;

- actuellement, d’autres formations sont en cours de réalisation et portent sur la gestion des ressources humaines et les fondamentaux de la fonction publique.

B- Protection des personnes vulnérables et renforcement de leur accessibilité aux services sociaux de base et à un environnement valorisant

Les actions réalisées ont touché à la fois la protection et la promotion des droits des enfants, ceux des personnes handicapées et des personnes âgées, des réfugiés et des victimes des catastrophes naturelles.

C- Réduction des disparités et des inégalités de genre

Les réalisations portent à la fois sur l’autonomisation des femmes et les efforts visant l’égalité des sexes et la lutte contre les violences faites aux femmes :

En matière d’autonomisation des femmes :

- L’élaboration et la validation du plan d’action opérationnel de prévention et de réinsertion socio-économique des femmes opérées de la fistule obstétricale ;

- La réinsertion socio-économique de 65 femmes opérées et guéries de la fistule obstétricale ;

- la formation des membres des groupements féminins et mixtes des régions en leadership et gestion des micro-entreprises : les capacités de 240 membres de groupements féminins renforcées ;

- L’appui en matériel de production et de transformation agricole àdes groupements féminins ;

En matière d’égalité de genre, nous notons :

- la formation et la sensibilisation à l’endroit des Préfets, chefs traditionnels, leader religieux, responsables de comité de développement à la base, propriétaires terriens sur le genre et l’accès des femmes à la terre : 315 participants dont 274 hommes et 41 femmes ont été formés ;

- la formation de femmes en leadership politique, paix et développement, et installation de 10 clubs de paires éducatrices dans 10 cantons de cinq préfectures pilote dans chacune des régions du pays ;

- la relance des activités sur les résolutions 1325 et 1820 du conseil de sécurité des nations unies : le plan d’action national du groupe de travail femmes paix et sécurité (GTFPS) a été élaboré et mis en place ;

- l’élaboration du guide pratique sur les droits de la fille et de la femme en français facile et sa version synthétisée ;

- l’élaboration des supports IEC/CCC adaptés aux parents sur la communication parents-enfants relatifs à la santé sexuelle et reproductive chez les adolescent(e)s ;

- la production d’un plan de plaidoyer auprès des leaders communautaires en faveur de la lutte contre les grossesses et les mariages des adolescentes.

En matière de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles :

- le renforcement des capacités de cinquante-deux magistrats et officiers de police judiciaire sur les violences faites aux femmes et aux filles ;

- l’édition de 1 500 exemplaires des argumentaires religieux et traditionnels de lutte contre les violences basées sur le genre ;

- l’élaboration du document des normes et procédures de création et de gestion des centres d’écoute et de conseils aux victimes de VBG ;
Il est nécessaire de souligner deux activités transversales en matière de genre réalisées avec certains départements sectoriels :

- l’audit genre dans les ministères de la santé et de l’éducation (enseignement primaire et secondaire, enseignement technique et formation professionnelle et enseignement supérieur) qui a consisté à faire l’état des lieux sur la prise en compte du genre dans leurs politiques, programmes, et projets de développement ;

- l’évaluation en cours actuellement de la prise en compte du genre dans les cadres de dépenses à moyen terme (CDMT) des ministères chargés du développement à la base, de l’enseignement technique, de l’agriculture et du ministère des finances.

A noter enfin, la célébration chaque année des différentes journées en l’honneur de la femme à savoir : la journée internationale de la femme (8 mars), la fête des mères (dernier dimanche de mai), la journée de la femme africaine (31 juillet), la journée internationale de la fille (11 octobre), la journée internationale de la femme rurale (15 octobre), les 16 jours de campagne contre les violences faites aux femmes et aux filles (20 novembre au 1er décembre).

D- Alphabétisation et éducation non formelle
Au niveau du sous-secteur alphabétisation et éducation non formelle, les activités à noter sont notamment 
:

- la mise en œuvre du projet d’appui à l’alphabétisation fonctionnelle qui a permis d’alphabétiser 1200 femmes en 2015, 1440 en 2016 et une prévision de 1874 en 2017 ;

- la conduite du projet d’aménagement et réhabilitation des terres agricoles de Mission-Tové (PARTAM) qui a permis d’alphabétiser 120 riziculteurs de Mission-Tové ;

- l’édition de 1500 exemplaires de matériel didactique d’éducation non formelle (500 exemplaires de planification de leçons, 500 exemplaires du guide, 500 curricula) ;

- le renforcement des capacités des acteurs du domaine en conception et élaboration des programmes d’éducation non formelle ;

Le Président de la République a placé son mandat sous le sceau du social. Que met-on dans ce concept « social » ?

Le 25 avril 2015, le peuple togolais, par son vote, dans la paix, la sérénité et la concorde nationale, a consacré une nouvelle avancée de la démocratie en renouvelant massivement sa confiance au Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé pour la conduite des affaires de la nation.

Cette volonté dénote de la confiance que la population a en la politique du Chef de l’Etat placée prioritairement sous le mandat social pour le quinquennat en cours.

En effet, par mandat social, l’on entend une politique largement orientée vers l’amélioration des conditions de vie des populations, surtout des pauvres, à travers la satisfaction de leurs besoins vitaux et un accès minimum aux ressources de production en vue d’améliorer leur existence.

Outre l’action sociale qui est un secteur transversal, l’action gouvernementale est axée sur trois principaux secteurs à savoir le développement à la base, la santé et l’éducation.

Dans d’autres domaines comme l’agriculture, l’énergie, l’hydraulique, le numérique et les infrastructures routières, un regard particulier est accordé à l’accessibilité par les populations à la base.
En somme, la lutte contre la précarité et l’inclusion constituent le socle de ce mandat social du Chef de l’Etat.

Pouvez-vous nous citer quelques actions concrètes qui illustrent la réalisation effective de ce mandat social du Chef de l’Etat ?

Dans le programme de société du Chef de l’Etat, décliné à travers la déclaration de politique générale du chef du gouvernement, on voit clairement que l’un des 4 piliers de cet agenda, c’est « faire de l’inclusion économique et sociale le premier vecteur de la cohésion nationale ».

On se rappelle qu’au lendemain de sa réélection, et même avant, le chef de l’Etat a diligenté une équipe qui a sillonné tout le pays et qui a recueilli les besoins prioritaires des populations en termes d’infrastructures socio-communautaires de base (écoles, pistes rurales, marchés, centres de santé, eau potable, électricité, nouvelles technologies etc.).

Après le programme de développement communautaire (PDC) et son prolongement, le PDC+, le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), comme son nom l’indique, vient donc renforcer les acquis des réalisations déjà opérées au profit des populations.

Simultanément, se poursuivent également des actions salutaires comme les transferts monétaires (transferts d’argent aux ménages vulnérables dans les régions les plus pauvres), la finance inclusive (octroi de micro crédits aux masses les plus pauvres et exclues des systèmes financiers classiques).
Des efforts se poursuivent également en termes d’emplois et d’opportunités d’affaires (organisations périodiques de conférences pour générer des emplois, promouvoir le tourisme, l’artisanat etc…), sans oublier la situation des travailleurs (surtout ceux des secteurs de l’éducation et de la santé) avec lesquels le gouvernement est en permanente concertation, pour l’amélioration progressive des conditions de vie et de travail de tous.

En ce qui concerne spécifiquement notre département, nous sommes en permanence à l’écoute, pour voler au secours des populations vulnérables ; mais c’est aussi une question de moyens. Nous faisons le peu dont nous sommes capables, en cherchant chaque jour à nous améliorer.

C’est le lieu de rendre un hommage bien mérité au Chef de l’Etat, son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE pour son leadership exemplaire et sa sollicitude permanente à l’endroit de nos populations.

Comme vous l’avez souligné dans votre mot de bienvenue sur le site du ministère, « le monde actuel est devenu un village planétaire où les populations sont confrontées à de profonds bouleversements et mutations, dont les enjeux pour les états, les économies et les grands équilibres nationaux, ainsi que pour l’environnement quotidien, sont tout à fait inédits ». Quelle est la réaction du gouvernement face à ces transformations « aussi inévitables que contraignantes » ?

Le monde, en effet fait face aujourd’hui face à de nouveaux enjeux et défis, d’ordre social, politique, économique, environnemental et culturel.

Le Togo n’échappe pas à ces mutations ; c’est pourquoi les trois autres axes de la politique du gouvernement concernent l’approfondissement des réformes économiques, la poursuite des travaux d’infrastructures, la décentralisation, et le renforcement du système de défense et de sécurité, pour mieux positionner le Togo dans l’environnement sous- régional et international.

En matière économique, la gouvernance été beaucoup renforcée et le climat des affaires améliorée, pour attirer les investisseurs étrangers et rendre notre économie compétitive.

Sur le plan environnemental, nul n’ignore aujourd’hui les affres des changements climatiques ; le Togo qui a pris une part active à l’accord de Paris a aussi pris des mesures en interne pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Notre pays a également fait voter une charte à Lomé pour renforcer au plan mondial, la promotion de l’économie bleue.

De plus, les travaux d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires ont nettement amélioré l’image de la capitale. Et justement, comme le monde est devenu un village planétaire où tout se passe au vu et au su e tout le monde, le Chef de l’Etat a mis en œuvre un ambitieux programme de numérisation des médias publics.

Grâce à la modernisation de l’administration publique, le e-gouvernement est en branle, pour rapprocher les institutions des citoyens, de la diaspora, et du monde entier. Des efforts se poursuivent également pour améliorer la qualité de la connexion internet, et les produits informatiques sont détaxés à l’importation.

Tout ceci fait du Togo, la nouvelle destination privilégiée des banques, des investisseurs étrangers et des touristes.

N’oublions pas non plus la vision de l’émergence à l’horizon 2030. En outre nous saluons le climat de paix et e sécurité qui règne dans notre pays, cela fait que notre pays gagne en capital confiance est sollicité pour des missions de maintien de la paix sur des théâtres d’opération.

Ce climat serein doit être maintenu et consolidé au profit des générations présentes et futures.

Comment appréciez-vous la responsabilité sociale des entreprises au Togo ?

D’une manière générale, les efforts qui se font dans ce domaine sont perceptibles à partir des réalisations connexes et ponctuelles, mais le principe en lui-même mérite d’être davantage renforcé pour être pérennisé. Avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), le gouvernement, conduit actuellement une étude qui, à terme, vise à consacrer au bénéfice des enfants, cette responsabilité des entreprises.
Notre souhait est de le voir se généraliser à tous les autres secteurs et au profit de toutes les couches vulnérables.

Dans sa volonté de promouvoir la femme, le Togo a consacré le principe de l’égalité des sexes dans sa loi fondamentale. Pensez-vous qu’un pas a été franchi, au regard des chiffres publiés par votre ministère ?

Effectivement, le principe de l’égalité de droits entre l’homme et la femme est une disposition sacro-sainte de notre constitution. Notre pays a également ratifié de nombreux traités de protection et de promotion des droits de la femme et a procédé à l’harmonisation de certains textes de son arsenal juridique.

De même, le code des personnes et de la famille et le code pénal en vigueur, contiennent des dispositions qui protègent la femme. Le code électoral a été révisé en 2013 afin de prendre en compte la déclaration en décembre 2012 du Chef de l’Etat d’instaurer la parité aux postes électifs.
Sur le plan institutionnel, il a été créé une direction générale de la promotion de la femme, pour mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de réduction des inégalités de genre.

Des mesures sont prises pour la valorisation du potentiel et de la position sociale de la femme dans la famille et dans la communauté, avec l’appui des différents acteurs dans le domaine de réhabilitation de la femme : partenaires techniques et financiers, ONG/Associations et syndicats.

Grâce à cet engagement multiforme, nous dénombrons aujourd’hui 17 députées femmes, 05 ministres, 02 préfets et 6 chefs traditionnels. La volonté politique y est ; et donc ces quotas vont sûrement s’améliorer.

Nous devons donc renforcer la lutte contre les pesanteurs socio culturelles pour encourager plus les femmes à s’émanciper et s’autonomiser dans notre pays.

Pour terminer, quelles sont les chantiers en vue ou déjà en cours de réalisation pour la fin de l’année 2017 ?

La lettre de mission du ministère pour l’année 2017 comprend trente-six (36) indicateurs regroupés en quatre domaines principaux à savoir : (i) pilotage et soutien du ministère, (ii) protection des personnes vulnérables et renforcement de l’accessibilité aux services sociaux de base et à un environnement valorisant, (iii) réduction des disparités et inégalités de genre, (iv) renforcement des capacités nationales dans le domaine de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle.

A mi-parcours, l’état d’exécution de cette lettre de mission se présente tel que ci-dessus indiqué (Question 3). Ainsi, l’objectif majeur que le ministère aura réalisé à la fin de l’année dans le domaine social est la mise en place du registre social unique (RSU) qui constitue une base de données commune de renseignement sur les ménages pauvres et vulnérables.

Nous y travaillons ardemment en collaboration avec les autres ministères impliqués, les partenaires techniques et financiers et les communautés à la base.

Pour conclure votre propos, quel est votre mot à l’endroit de la population ?

Nous restons fidèlement engagés aux côtés du Chef de l’Etat, pour contribuer à travers des programmes innovants, à la réduction des inégalités dans notre pays.

Nous sommes en permanence à l’écoute des doléances de nos frères et sœurs togolais.

Le gouvernement est toujours sensible à leurs multiples sollicitations ; seulement, les ressources sont limitées et nous devons tous redoubler d’effort pour leur amélioration au profit de tous, que ce soit les femmes, les enfants, les jeunes ou les personnes du troisième âge ou les personnes handicapées.

Merci Madame le Ministre

C’est plutôt moi qui vous remercie pour cet insigne honneur.

SOURCE : SOCIAL INFOS