Mise en œuvre du projet de renforcement du processus du MAEP au Togo: Une soixantaine de membres des CDB de la région des plateaux/ouest sensibilisés ce mercredi à Kpalimé

Les premiers responsables de la Commission Nationale du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) de la république togolaise poursuivent leurs activités sur l’ensemble du pays. Après les régions des Savanes, de la Kara, Centrale et Plateaux Est, une délégation de commission était ce mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), où elle a sensibilisé lors d’un atelier, une soixantaine de membres des Comités de Développement à la Base (CDB) de la région des Plateaux/ouest sur ledit mécanisme, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de Renforcement du Processus du MAEP dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina-Faso, Ghana, Mali et Togo), initié par la Fondation Hanns Seidel et financé par l’Union Européenne à travers l’instrument Européen pour le renforcement de la démocratie et les droits de l’homme (EIDHR).

Ce projet vise à garantir une mise en œuvre améliorée du processus du MAEP dans la sous région.

Le MAEP est un outil crucial dans la promotion des réformes en matière de gouvernance et de développement socioéconomique. Il vise à promouvoir les valeurs contenues dans le NEPAD telles que les droits de l’homme, la démocratie, la bonne gouvernance et l’Etat de droit à travers un processus permanent et transparent d’évaluation mutuelle.

Depuis sa création en 2003, seuls 34 pays sont devenus membres du MAEP. Dix sept pays ont achevé le processus d’évaluation. La mise en œuvre du processus a connu diverses fortunes suivant les pays. En Afrique de l’ouest, seuls le Ghana, le Nigeria, le Bénin, le Burkina-Faso et le Mali ont achevé le processus d’évaluation et sont à la phase de mise en œuvre du Plan national.

Le Togo pour sa part a adhéré au MAEP le 28 juin 2008 à Sharm El Cheik lors du 9è forum des chefs d’Etats et de Gouvernement du MAEP, confirmant ainsi la volonté des autorités à engager le pays dans le respect des principes démocratiques, de la bonne gouvernance politique, économique et d’entreprise.

Cet acte consolide les efforts considérables fournis depuis quelques temps par le gouvernement togolais dans le domaine de la gouvernance et balise la voie pour des autoévaluations et des évaluations périodiques du Togo par ses pairs.

Ont pris part à cette rencontre, les membres des comités villageoises de développement, des comités de développement des quartiers, les secrétaires généraux de préfecture et de commune.

Selon le président du comité national du MAEP, Pr Charles Kondi Agba, le Togo a adhéré au MAEP parce qu’il veut améliorer sa gouvernance.
 »Ce mécanisme africain que les chefs d’Etat ont créé vise la bonne gouvernance sur toutes ses formes aussi bien en matière politique pour améliorer la démocratie qu’en matière économique, de gestion des entreprises et de développement socioéconomique de toute la nation », a-t-il souligné.

 »Nous étions déjà venus à Kpalimé pour former les formateurs, mais ils n’étaient pas nombreux. Nous souhaitions déjà qu’ils puissent eux-mêmes étendre le concept du MAEP dans la population de Kloto. Cette fois-ci, nous sommes revenus en force vers les comités de développement de quartier, les comités villageois de développement pour leur inculquer les bonnes valeurs du MAEP, afin qu’ils puissent les porter plus loin », a-t-il précisé.

Les participants présents à cette rencontre ont suivi trois communications sur les modules tels que  » Le MAEP au Togo: concept et perspectives »,  »Le MAEP au Togo: la démocratie et la Gouvernance politique » et  »la contribution de la Société Civile à la mise en œuvre du MAEP ». FIN

De Kpalimé, Ahmed Maestro

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