Législatives: Les candidats UNIR en ordre de bataille pour une « victoire éclatante »

Vue partielle des candidats UNIR.

« Ensemble unis, nous sommes en marche, 2018 est déjà gagné. L’objectif comme vous le savez est d’assurer une victoire éclatante à notre parti», a lancé ce mardi devant les candidats du parti UNIR aux législatives, Sélom Komi Klassou (Premier ministre).

Les 182 candidats de l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) — coiffés pour la plupart de casquettes bleues, frappées de l’effigie de Faure Gnassingbé — ont entamé deux jours de conclave, rencontre axée sur le thème « Législatives 2018: Enjeux et défis ».

Ces élections législatives sont prévues le 20 décembre, conformément à la feuille de route de la Cédéao. La campagne électorale doit s’ouvrir le 4 décembre.

« Durant cette campagne, nos adversaires ne nous épargneront guère. Une campagne exigeante, une campagne de proximité, du porte à porte, afin de convaincre un par un, tous nos concitoyens à travers tout le pays », a martelé le Premier ministre.

Selon ce dernier, le quinquennat prochain sera « crucial ». « Il sera crucial, parce que nous ne devons pas reculer face au danger qui menace nos acquis et la stabilité du pays. Il sera crucial encore, parce que dans quelques mois, bien d’autres enjeux plus importants encore, nous attendent : 2020 ».

M. Klassou, lors de la rencontre.

C’est pourquoi, a poursuivi M. Klassou, « une large victoire du parti aux législatives prochaines est un impératif ».

« Vous devez jouer à fond, la carte de l’humilité, la carte de la proximité, de l’ouverture, d’écoute et du rassemblement, afin de fédérer toutes les énergies susceptibles de faire gagner notre parti », a-t-il prodigué, avant d’ajouter: « Vous avez le soutien total du président de la République, du président du grand parti UNIR ».

La cour constitutionnelle a validé les listes de 12 partis politiques pour ces législatives. Dix-sept listes de candidats ont été également retenues.

Les leaders des 14 partis politiques de la principale coalition de l’opposition n’ont pas déposé de dossiers de candidatures pour ce scrutin. Ils dénoncent des « irrégularités » dans l’organisation de ces élections et exigent l’arrêt du processus électoral. Ils ont boycotté le recensement électoral. Cette coalition a appelé à de nouvelles manifestations à Lomé les 29 novembre et 1er décembre. FIN

Chrystelle MENSAH/Rédaction