Le Projet d’Appui à la Société Civile et à la Réconciliation Nationale (PASCRENA) officiellement lancé ce lundi à Lomé

Le Projet d’Appui à la Société Civile et à la Réconciliation Nationale (PASCRENA) visant à promouvoir la participation de la société civile aux processus de développement, de démocratisation et de réconciliation nationale, a été officiellement lancé ce lundi à Lomé par Kokou Djossou Sèmondji, ministre auprès du président de la République chargé de la planification, du développement et de l’aménagement du territoire, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Les ministres Léornardina Doris Rita Wilson de Souza des Droits de l’Homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique et Gilbert Bawara de l’administration territoriale, ainsi que Mme Olatokunbo IGE, représentante du bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo) ont assisté à cette rencontre.

Patrick Spirlet, chef de la Délégation de l’Union européenne (UE) et les ambassadeurs Nicolas Warnery de la France et Joseph Weiss de l’Allemagne étaient présents.

Le PASCRENA a pour objectif global de « promouvoir la participation de la société civile aux processus de développement, de démocratisation et de réconciliation nationale ».

Ce Projet vise à renforcer les organisations de la société civile dans l’optique qu’elles participent de façon active, en partenaire responsable et efficace, à la définition et la mise en œuvre des politiques nationales de développement, de démocratisation et de réconciliation nationale dans le cadre d’un partenariat efficient entre la société civile et l’Etat.

Le PASCRENA est financé à hauteur de 6 millions d’euros (plus de 3, 935 milliards de F.CFA) par l’Union européenne.

Après les allocations d’ouverture des représentants de l’UE et du ministre de la planification, Sas Gawou, journaliste à la radio Kanal FM a accueilli les invités autour du micro pour son traditionnel « club de la presse ».

Mais une fois n’est pas coutume, le club de la presse s’est délocalisé dans les locaux de l’Agora Senghor où les invités de marque ont eu à répondre aux questions des journalistes face à l’assemblée présente.

Se sont succédés autour du micro les invités suivants: GlibertBawara, Doris Wilson de Souza, Kokou Djossou Sèmondji, Patrick Spirlet, Christophe Courtin (…). On notait également des représentants de la société civile: Mme Claudine Ahianyo-Kpondzo (coordinatrice de WANEP-Togo) et André Afanou (directeur exécutif de CACIT Togo).

Ils se sont répartis sur les trois panels: « L’UE et la société civile au Togo », « quelle place pour la société civile dans l’espace public ? » et « la part de la société civile dans la réconciliation nationale ».

Les principales préoccupations ont tournée autour de l’exécution dudit projet. Certains ont soulevé l’éventualité de détournement du financement. Pour ce point, Christophe Courtin s’est empressé de couper court à cette interrogation.

« Aucun détournement n’est possible. Chaque bénéficiaire aura son compte sur le site. La transparence est primordiale », a-t-il rassuré. Les débats ont été houleux et très vifs.

Rappelons que le PASCRENA sera exécutée sur une période de 4 ans. Au total quatre types de résultats sont attendus de ce Projet:

 Le cadre légal et institutionnel régissant la vie associative est adapté au contexte togolais.

 Les organisations de la société civile sont renforcées et professionnalisées.

 Le dialogue entre la société civile et l’Etat, et entre les organisations de la société civile elles mêmes est amélioré et pérennisé grâce à la création de cadres de concertation réguliers.

 Le processus de réconciliation nationale et, en particulier, la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) est renforcé et les organisations de la société civile ont apporté leurs contributions au processus de réconciliation nationale. FIN

Johana CARUSO (stagiaire)

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