Kpalimé: Le plan de développement communal (2è génération) de la ville, officiellement validé

Les participants à l'atelier de validation du Plan.

Le Plan de développement communal — deuxième génération — (PDC 2) de la ville de Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) a été validé lors  d’un atelier qui a regroupé pendant deux jours (mardi et mercredi), les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

La rencontre a permis aux participants de finaliser et de s’approprier le document de planification pour la collectivité, une étape indispensable pour le processus avant sa mise en œuvre.

Ce conclave a également permis de lancer les activités qui conduiront à une mise en œuvre efficace du programme de développement communal deuxième génération.

Il a été question pour les participants de prendre connaissance et d’améliorer le contenu de la méthodologie adopté au cours du processus, de voir si le résumé du diagnostic communal est fidèle avec des informations contenues dans le rapport du diagnostic déjà adopté, d’améliorer la cohérence des projets et programmes, d’examiner la prise en compte des thèmes transversaux et émergents du développement durable dans le document, notamment le genre et de finaliser le cadre institutionnel de la mise en œuvre et du dispositif de suivi-évaluation du PDC 2.

Ce plan de développement est conçu dans un document de 146 pages subdivisées en sept parties. La première partie est surtout consacrée à la présentation de la commune.

Le processus d’élaboration de ce plan de développement communal deuxième génération a été amorcé par la commune de Kpalimé avec l’appui technique et financier de l’Union européenne et de la coopération allemande et mise en œuvre par la GIZ à travers son Programme Décentralisation et Gouvernance Locale (GIZ/ProDéGoL).

Ce plan de développement deuxième génération sera un document d’orientation de la politique de développement local. C’est un outil nécessaire pour répondre à la loi de la décentralisation et aux libertés locales, qui dispose en son article 8 Les collectivités territoriales ont pour mission la conception, la programmation et l’exécution des actions de développement d’intérêt local de leur ressort territorial, en particulier dans les domaines économique, social et culturel.

Le préfet de Kloto Assan Koku Bertin a fait cas de la loi sur la décentralisation, qui fait obligation aux collectivités territoriales de planifier le développement de leur zone territoriale.

Il a invité les participants à mettre du sien, pour faire un travail de qualité du document dont la mise en œuvre ne souffrirait d’aucune insuffisance.

Pour Mme Agbédzi Aku Enyonam (présidente de la délégation spéciale de la commune de Kpalimé), il ne peut y avoir de développement durable sans une planification stratégique.

Les collectivités territoriales définissent leur politique de développement local et les priorités de financement des projets relevant de leur domaine de compétence, a-t-elle souligné.

Pour arriver à cette fin et faire face aux difficultés et aux défis du développement des collectivités locales, a précisé Mme Agbédzi, la participation de tous les acteurs à l’élaboration et à la mise en œuvre  des stratégies et programmes de développement local est un facteur indispensable.

La présidente de la délégation spéciale a rassuré les participants de sa volonté à mieux faire grâce à leur accompagnement.

Elle a exprimé sa reconnaissance à tous les acteurs de la vie socioéconomique et politique de la ville de Kpalimé œuvrant pour le développement intégral de la commune. Elle a exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement.

Mme Britta Franke (Assistante technique du programme ProDeGoL) a souligné que progressivement les participants ont élaboré les différents éléments du PDC 2, précisant que, que maintenant toutes les différentes parties sont confinées dans ce document du plan de développement communal de Kpalimé deuxième génération.

Allie Essossinam (directeur régional de la Planification, de développement et de l’Aménagement du Territoire) a de son côté, invité toutes les parties à faire sienne ce document que la commune a élaboré.

Il a souhaité que dans la mise en œuvre de ce plan, toutes les actions soient étendues à toutes les parties de la commune, pour que le territoire de la commune se développe de façon équitable et harmonieuse, afin d’éviter les frustrations et les révoltes. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE