Ghana: 9 morts lors d’une bousculade en marge d’une fête pour l’Aïd el-Fitr

Neuf personnes, dont six femmes, ont été tuées dans une bousculade lors d’une fête organisée dans le centre du Ghana pour célébrer la fin du ramadan, a indiqué jeudi à la presse un responsable local.

« Jusqu’ici, le bilan est de neuf morts, six femmes et trois hommes », a annoncé Nurudeen Hamidan, responsable de l’assemblée municipale de Asokore Mampong, dans la ville de Kumasi, à 250 kilomètres au nord-ouest de la capitale ghanéenne Accra.

Selon M. Hamidan, six personnes blessées, dont une grièvement, ont été hospitalisées.

L’incident a eu lieu lors d’une fête organisée mercredi dans un centre communautaire de Kumasi pour célébrer l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré de jeûne du ramadan. La fête du Fitr s’étend selon les pays de un à quatre jours fériés, durant lesquels les musulmans se rendent visite et s’offrent pâtisseries et cadeaux.

Selon un membre local du Parlement, Mubarak Mohammed Muntaka, ces célébrations ont souvent été marqués dans le passé par des affrontements entre jeunes dans ce quartier, a-t-il expliqué à la presse.

Alors que les organisateurs avaient prévu de mettre fin au rassemblement à 21h00 (locales et GMT), un groupe, estimé à 300 personnes, s’est dirigé vers le centre communautaire, et des heurts auraient alors éclaté, selon M. Muntaka.

« Les gens ont tenté de sortir du centre dans la précipitation et une bousculade a éclaté », a expliqué M. Muntaka.

Selon M. Hamidan, les raisons exactes ayant provoqué la bousculade meurtrière restaient méconnues. « Les gens disent toute sorte de chose.

Certains disent que les lumières étaient allumées, que le compteur électrique a fait des étincelles, et que ça a semé la panique parmi la foule », a poursuivi M. Hamidan. « D’autres disent que la bousculade a eu lieu alors que tout le monde quittait les lieux », a-t-il ajouté.

Une réunion de sécurité a été convoquée jeudi après-midi par les autorités pour tenter de déterminer les causes précises de l’incident.

SOURCE : AFP