La journée de la femme africaine a été célébrée dimanche avec faste à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé) par des femmes membres de la Coalition des Organisations Féminines d’Atakpamé (COFA) et du réseau des para-juristes de l’Ogou, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Plusieurs manifestations ont marqué cette célébration notamment une caravane populaire à travers les artères de la ville d’Atakpamé avec point de chute le lycée d’Atakpamé où ces femmes ont été sensibilisées sur le thème national: « Santé de la Femme Africaine et de la Jeune Fille, une priorité pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable ».
Dans son allocution, Mme Attikossie-Kossi Anyoko Rosalie (coordinatrice de la Coalition des Organisations Féminines d’Atakpamé /COFA) a convié ses consœurs à bien prendre soins d’elles, à pratiquer l’hygiène corporelle, vestimentaire etc.
Une femme ne peut pleinement participer au développement de sa société que si elle est en bonne santé, a-t-elle souligné, dénonçant au passage le vagabondage sexuel, les mariages précoces et les viols qui exposent des jeunes filles à des dangers mortels.
Akakpo Edoh Edmond (préfet de l’Ogou) a de son côté, félicité ces femmes pour l’initiative qui leur permet de se concerter, car la femme joue un rôle très important non seulement au sein de la cellule familiale à travers l’éducation, la prise en charge des enfants mais aussi constitue une vraie actrice de développement de la société.
Il a exhorté ces femmes à saisir les chances qui leur sont souvent offertes pour être économiquement viables, afin de contribuer au développement du Togo.
Peu avant les manifestations, des offices religieux ont été dits à la Cathédrale Notre Dame de la Trinité et à l’église Evangélique Presbytérienne d’Apégamé.
Une prière a été également dite à la grande mosquée d’Atakpamé où ces femmes ont imploré la bénédiction de Dieu sur le Togo et ses dirigeants. FIN
D’Atakpamé, Edouard KAM
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