Kossivi Egbetonyo aux contacts des acteurs et promoteurs culturels de l’intérieur du pays

Le ministre (au milieu).

Démarrée depuis le 21 mai dernier, la tournée de prise de contact avec les acteurs et promoteurs culturels du Togo, initiée par le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, se poursuit dans la partie septentrionale du pays.

Jeudi et vendredi, Kossivi Egbetonyo s’est rendu à Sokode et à Dapaong où il a rencontré ceux qui animent la vie culturelle de ces régions. Il mettra le cap sur Kara dimanche.

Principal objectif visé : toucher du doigt les difficultés que vivent ces acteurs et promoteurs sur le terrain. Il a échangé directement avec eux pour des solutions concrètes.

Déjà à Sokode jeudi, ils étaient nombreux, très nombreux ces acteurs et promoteurs de la région centrale à répondre à l’appel du Ministre.

Le préfet de Tchaoudjo qui n’a pas voulu se faire conter l’événement a rendu un hommage mérité au ministre pour tout ce qu’il a entrepris depuis sa nomination pour la valorisation de la culture togolaise.

Il a ensuite exhorté les participants à prêter une oreille attentive au message du ministre. Le porte-parole des acteurs a de son côté remercié Kossivi Egbetonyo pour son investissement dans la culture.

Une partie de la rencontre.

Le ministre, après avoir situé et canalisé les échanges, a laissé libre cours aux débats. « Nous sommes en famille, vous pouvez poser toutes les questions que vous avez, pas de tabous », a-t-il lancé.

Au centre des débats, la gestion du Fonds d’aide à la culture (FAC). Comment faire pour que ce Fonds puisse véritablement aider? Telle est la préoccupation essentielle du ministre.

De tous les débats, il faut retenir que la problématique aujourd’hui au Togo est de travailler à ce que la culture soit rentable, dynamique et que l’industrie culturelle Togolaise puisse permettre de parler du Togo au delà de nos frontières. Le fonds d’aide à la culture, pour être mieux géré désormais, ne doit plus être considéré sous l’angle géopolitique. Le seul critère qu’il faut considérer reste la qualité/performance du projet. Les projets soumis ne seront plus financés, parce qu’ils appartiennent à telle ou telle région, mais parce qu’ils promettent des résultats concrets, parce qu’ils sont basés sur une gestion axée sur les résultats.

Pour arriver à cette fin, le Ministre a invité les acteurs à se regrouper ou à se  retrouver autour des projets phares et innovants. FIN

Edem Etonam EKUE