Kloto1 : Les représentants des groupes identitaires de la commune en formation sur la cohésion sociale

Les représentants des groupes identitaires des quartiers de la commune de Kloto 1 (commerçants, associations, leaders et religieux) ont entamé lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), trois jours de formation sur la cohésion sociale, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Les participants viennent de cinq quartiers sont concernés : Zongo 1, Zongo 2, Kpogandzi, Numetoukondji et Nogo. Initié par le Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP) en collaboration avec Catholic Relief Service (CRS-Togo), cette formation a reçu l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « plateforme du dialogue communautaire pour la cohésion sociale et le développement local ».

Ce projet sur la cohésion sociale, qui est la suite de celui démarré en 2019 entend amener les acteurs notamment les femmes, les jeunes, ainsi que les leaders communautaires de la préfecture à transcender leurs différences et œuvrer pour la promotion du vivre ensemble dans leurs communautés.

Il sera question pour les participants après la formation, d’initier des réunions de restitution dans leurs différents groupes identitaires. C’est ainsi que les artisans au cours de leur réunion feront leur restitution, il a sera de même pour les autres groupes afin d’amener la population à taire leurs différences, leurs appartenances politiques, religieuses, ethniques et ne penser que le développement.

« Sans la cohésion sociale, nous ne pouvons pas mener des actions de développement. Il faut une cohésion sociale pour assurer le développement du pays dans la paix. Le pays ne eut se construire si on n’a pas la cohésion sociale », a souligné Abotsi Koami Edem (superviseur du projet cohésion sociale à Kpalimé).

« Ce n’est pas une question de politique, lorsqu’on veut travailler ensemble pour le développement. On oublie la politique, on oublie son appartenance religieuse, et ethnique », a-t-il précisé.

Selon Kwasi Propsper Kwadzo-Akptsui (1er adjoint au maire de la commune de Kloto 1), cette formation est une activité qui vise le développement du pays.

Pour Franck Koutépé (gestionnaire du projet au CRS-Togo), il y a par moments de nos jours, des incompréhensions entre les populations et les gouvernants : « Pour trouver des solutions, il faut que tout le monde fasse un dépassent de soi ».

Précisons que le Vicaire général représentant l’Evêque, le révérend Père Blaise Kpatiko et le représentant de comité de paix le Révérend Père Etsè Valery ont pris part à la cérémonie d’ouverture de cette formation. FIN

 

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE