Le « projet de conservation des écosystèmes naturels à Akpitè, par la structuration agraire et la restauration des forêts » visant la protection de l’environnement, a été lancé ce mercredi dans la localité, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Depuis quelques années, le phénomène de changement climatique avec son cortège de conséquences, affecte beaucoup les productions agricoles dans certaines régions du pays, en l’occurrence celle de la Kara (environ 420 km au nord de Lomé) qui vit une baisse accrue de la productivité.
Conscient de ce phénomène, le comité villageois de développement (CVD) du village d’Akpitè dans le canton de Yaka (préfecture de Doufelgou) a rédigé le « projet de conservation des écosystèmes naturels à Akpitè, par la structuration agraire et la restauration des forêts ».
Un projet qui a reçu l’assentiment et le financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Pour une durée de deux ans, le projet vise essentiellement à apporter des solutions durables aux problèmes environnementaux qui ont une incidence sur le développement agricole de la localité.
De façon spécifique, il sera question d’aménager une retenue d’eau, d’enrichir quatre forêts sacrées et de reboiser 9 hectares avec huit mille plants.
« A la fin du projet, 200 personnes membres des organisations communautaires de base seront sensibilisées et formées sur les bonnes pratiques de l’agro-écologie, 40 agriculteurs seront également formés à la maîtrise et l’application des techniques agro-écologies et la retenue d’eau servira de site d’application », a expliqué Frédéric Tchalla (Chargé du projet).
Au cours de la cérémonie de lancement dudit projet — ce mercredi à l’école primaire publique d’Akpitè — le représentant du directeur régional de l’environnement de la Kara M.Akounda a fait savoir que ce projet « vient à point nommé, se positionner aux cotés du REDD+ qui vise essentiellement la protection de l’environnement.
Selon lui, « ce projet touche le cœur des problèmes environnementaux de la préfecture de Doufelgou ». Il a donc exhorté la population à prendre une part active à toutes les étapes du projet.
Le secrétaire général de la préfecture de Doufelgou a, au nom du préfet, remercié les initiateurs et les bailleurs de fonds pour sa mise en œuvre qui vient combler l’un des soucis du chef de l’Etat de l’Etat Faure Gnassingbé : la protection de l’écosystème pour favoriser l’agriculture.
« Nous avons intérêt à favoriser et contribuer à la réussite de ce projet », a martelé El Hadj Bello Safiou.
Précisons que ce projet est financé à hauteur 12,181 millions de francs CFA dont la contribution de la communauté est de 5,895 millions de francs CFA. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA
