Journée mondiale de la liberté de la presse : Célébration marquée par une conférence-débat à Lomé

La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée ce mercredi, a été marquée par une conférence-débat à Lomé, rencontre organisée par l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), a constaté l’Agence Savoir News.

Les débats ont été ouverts par le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) Pitang Tchalla.

Le 3 mai a été proclamé journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.

Alors chaque année, cette journée permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.

Cette année, la célébration est axée sur le thème : « Des esprits critiques pour des temps critiques : Le rôle des médias dans la promotion de sociétés pacifiques, justes et inclusives ».

Au Togo, la journée a été marquée par la présentation du rapport de l’état de la presse par l’Observatoire togolais des médias (OTM), suivi d’une conférence-débat axée sur le thème : « De la nécessité de l’indépendance de la presse pour une presse libre : obstacles et approches de solutions ».

Selon le président de la HAAC, le thème retenu au plan international pour cette célébration appelle à mettre en avant l’importance d’un journalisme libre et responsable, soucieux de dire la vérité, sur la base de faits réels, mais encore et surtout, soucieux de promouvoir et de préserver la paix, la sécurité, la concorde entre les citoyens, entre les sociétés et entre les nations.

« Pour ce faire nous devons, chaque fois que nous écrivons un article, chaque fois que nous faisons une émission, nous demander si nous contribuons à la paix dans notre société ou si, au contraire, nous creusons le fossé de la haine, de la division, de la mésentente entre les citoyens, posant ainsi les jalons de conflits », a souligné M. Tchalla.

« Nous devons veiller à ne pas blesser un citoyen quelconque, dans son intimité, dans sa vie privée, dans sa dignité dès lors surtout que nous n’avons pas les preuves de ce que nous avançons en tant que journaliste », a-t-il martelé.

La HAAC « restera aux côtés des journalistes, dès lors qu’ils auront fait leur métier, dans les règles de l’art, car chacun des neuf conseillers est convaincu que +la liberté de la presse ne s’use que lorsque l’on ne s’en sert pas+ », a ajouté M.Tchalla.

« Nous avons l’impérieux devoir de respecter strictement mes règles d’éthique et de déontologie. Il nous appartient de faire preuve de sens de responsabilité et de rigueur dans le métier de journaliste que nous exerçons », a appuyé Mme Patricia Adjisseku (secrétaire générale de l’UJIT).

Le Togo a fait des efforts en 2016 en matière de la liberté de la presse, selon le rapport (sur l’état de la liberté de la presse dans le monde) de Freedom House rendu public la fin du mois dernier.

Le Togo a engrangé 13 points et se place au 23e rang en Afrique, devant certains pays dont le Kenya, la Zambie, le Cameroun, l’Angola et le Rwanda. FIN

Ambroisine MEMEDE

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