Journaliste violenté par des forces de sécurité: Vive condamnation des organisations de presse

Des organisations de presse ont « condamné avec la dernière énergie », les violences perpétrées par des forces de sécurité contre Robert Avotor, journaliste au bihebdomadaire L’Alternative.

Selon l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) et le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP), il s’agit d’une « énième atteinte au droit du libre exercice du métier de journalisme au Togo », un « acte hautement répréhensible qui met à mal les bonnes relations de travail que tentent d’instaurer les forces de l’ordre et les professionnels des médias ».

Le 7 février, alors qu’il était en reportage sur un litige foncier à Akato -Viépé (banlieue de Lomé), Robert Avotor a été pris à partie par des gendarmes qui lui ont intimé l’ordre de quitter les lieux, malgré son gilet et sa carte de presse. Le confrère « sera arrêté, menotté, les mains en arrière et torturé pendant plus de deux heures…. », soulignent ces trois organisations de presse dans un communiqué conjoint.

« Il sera ensuite conduit sans ménagement au poste de gendarmerie de Sagbado où les images de son appareil photo et de son portable seront effacées, avant qu’il ne recouvre sa liberté », ajoute le communiqué.

L’OTM, l’UJIT et le CONAPP, demandent au ministre de la sécurité de prendre les « mesures qui s’imposent à l’endroit des auteurs de cet acte ». FIN

En Photo: Aimé Ekpé, président de l’OTM.

Ambroisine MEMEDE

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