Incendies/Marchés de Lomé et de Kara: 17 personnes interpellées, selon le Procureur de la république

Au total 17 personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête ouverte dans l’affaire des incendies qui ont ravagé le marché de Kara (nord) et le principal bâtiment du grand marché de Lomé, a annoncé jeudi le Procureur de la république Blaise Poyodi.

Le gouvernement a qualifié « d’actes criminels », ces incendies et a mis en place une commission composée d’officiers de police et de gendarmerie, placée sous l’autorité du Procureur.

Deux experts français en police scientifique séjournent à Lomé ils chercheront à « comprendre les causes » de ces incendies.

« L’enquête suit son cours normal. Il a été relevé que le mode opératoire est identique. L’enquête a permis d’interpeller jusqu’à ce jour, 17 personnes sur lesquelles pèsent des indices graves concordants d’avoir participé aux faits liés à ces incendies », a souligné Blaise Poyodi lors d’une conférence de presse.

Selon lui, la garde à vue a pour but de « faciliter le déroulement de l’enquête, notamment les interrogatoires en ayant la personne mise en cause à côté. Par ailleurs, la loi togolaise permet de prolonger la garde à vue jusqu’à 12 jours, et dans certaines situations jusqu’à 13, voire 14 jours ».

Selon le Procureur de la république, outre les marchés de Kara et de Lomé, les marchés de Gboto (dans la préfecture de Yoto) et d’Aklakou (dans la Préfecture des Lacs) sont aussi touchés.

« Il y a eu par endroits des tentatives d’incendies notamment au CIB d’Atakpamé, à la Centrale électrique de Kpémé et au marché d’Adidogomé », a précisé Blaise Poyodi.

Parmi les personnes interpellées figurent des membres du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) dont Agbéyomé Kodjo et Gérard Adja, respectivement président et vice-président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS).

Alphonse Kpogo, secrétaire général de l’ADDI et Jean Eklu, président de la Jeunesse de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) font également partie des interpellés.

Des responsables du CST ont exigé mercredi lors d’une conférence de presse, la « mise en liberté inconditionnelle » de tous leurs militants arrêtés et demandé une « enquête internationale indépendante ». FIN

Photo@Archives

Junior AUREL

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