Un tournoi de boxe thaïlandaise dénommé « MuayThai, the fight night » a mis aux prises une quinzaine de pugilistes amateurs togolais, dans les catégories juniors et seniors, vendredi nuit au « Grand Rex » de Lomé, un événement sponsorisé par la structure de jeux de « Lydia Ludic » Togo.
Démarrée peu avant 21H GMT, dans une salle du « Grand Rex » pris d’assaut par un public amoureux du noble art qui a fait massivement le déplacement, cette première édition de combat thaïlandais s’est achevée peu après minuit.
On notait la présence de M. Horatio Freitas (Ancien ministre des sports), des représentants du ministère des sports et des loisirs, des partenaires de la structure de jeux Lydia Ludic et des différents responsables de la société. Il s’agit entre autre du Directeur général, du Chef des ressources humaines et du Chargé à la communication.
Pendant plus de trois heures d’horloge, le public a assisté à une dizaine de confrontations d’une grande intensité empreinte de la pugnacité des pugilistes.
Le clou de la soirée fut le combat qui a opposé le togolais Dimitri Ayao Sossoukin alias « force tranquille » à l’ivoirien Idrissa Coulibaly dit « Aragol ».
Combat sanctionné par la victoire de l’ivoirien au deuxième round sur forfait du togolais qui a dû abandonner après avoir encaissé une armada de coups de la part de son adversaire. L’ivoirien repartira avec le trophée mis en jeux et une enveloppe de cent mille francs CFA.
Pour Alexandre Qader, Directeur de Lydia Ludic Togo, en sponsorisant cette première édition, sa société voudrait permettre au public sportif togolais amateurs du noble art, de découvrir ce type de combat. Aussi, voudrait-il par la même occasion, amener les pugilistes togolais à relever le niveau de leur sport.
« Aujourd’hui, la +MuayThai+ est l’un des sports de combats les plus populaires, les plus médiatisés. Au Togo, il y a des pratiquants désireux de percer dans les niveaux internationaux de ce sport. Cependant, il n y a pas de structures qui leur permettent d’évoluer dans cette discipline.
Nous avons donc voulu sponsoriser cet événement pour faire émerger ce type de boxe, mais surtout faire de certains pratiquants togolais des combattants de niveau international et, éventuellement attirer de nouveaux adhérents ».
Il s’est par ailleurs réjoui de la réussite de l’événement et a rassuré sur la réédition de la nuit du combat thaïlandais.
« Beaucoup de satisfactions à la fin de cette soirée. Même s’il y a encore beaucoup de choses à améliorer, c’est la première pierre que nous avons posée pour construire autour de cette discipline quelque chose d’intéressant. Il y a eu beaucoup d’émotion, de très beaux combats et du fair-play. On a vu les pugilistes se serrer les mains, se prendre dans les bras après s’être battus sur le ring. Nous n’avons eu qu’un mois pour préparer cette première édition mais, le public a quand-même aimé. Je pense que la deuxième édition offrira encore plus d’émotions », a-t-il conclu.
La boxe thaïlandaise est un sport qui est de plus en plus pratiqué dans le monde. Elle est de plus en plus médiatisée, que ce soit aux Etats-Unis, en Asie et en Amérique latine. Il y a de plus en plus de pratiquants, elle a subit une véritable évolution ces dernières années.
Elle est en train de se structurer en Afrique où il y a déjà plusieurs clubs et plusieurs fédérations.
Selon M. Sylvain Adoté, arbitre international des jeux de sports, approché par Savoir News à la fin de la soirée, la boxe thaïlandaise est un sport de combat créé depuis le XVIe siècle en Thaïlande.
Elle était à ses débuts, réservée exclusivement aux hommes de troupes thaïlandais qui l’apprenaient comme un art martial. Contrairement à la boxe traditionnelle dite « anglaise » qui est la plus connue, la +MuayThai+ ou « boxe thaïlandaise » a une particularité. Dans cette discipline, en dehors des coups de poings, les coudes, les jeux de jambes, les pieds peuvent aussi intervenir. Il est même permis de projeter l’adversaire au sol avec injonction de ne plus le toucher une fois à terre. C’est un sport qui prend de plus en plus d’envergure un peu partout dans le monde aujourd’hui. En Afrique, il se structure progressivement notamment dans des pays comme la Côte d’ivoire. Cette boxe a été introduite au Togo par Lydia Ludic.
Rappelons que +Lydia Ludic+, le sponsor de l’événement est la marque commerciale utilisée par Grupo Pefaco pour développer sa division de Jeux. Le GrupoPefaco est une société espagnole fondée en 1995 par MM.Francis Perez et Olivier Cauro, respectivement Président et Directeur Général.
Actuellement, Grupo Pefaco est présent dans une dizaine de pays et emploie plus de 3.000 personnes en Afrique et en Europe.
Au Togo, Lydia Ludic emploie environ 410 personnes, après 16 années d’existence. FIN
Sosthène HOUMEY-HAKEH (Stagiaire)
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