Forum WeeKeco/Changements climatiques : Une cinquantaine de jeunes francophones prennent part à ce forum à Kpalimé

Les jeunes francophones d'Afrique et d'Europe en photo de groupe pour le futur.

Une cinquantaine de jeunes francophones acteurs de la lutte contre les changements climatiques de certains pays francophones d’Afrique et d’Europe (Bénin, Cameroun, Togo, Belgique, du Gabon et d’autres pays francophones d’Afrique) prennent part depuis vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) à la première édition du forum WeeKeco afin de créer un cadre d’échange entre eux, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Ce conclave prendra fin mardi prochain. Il s’agit notamment des acteurs de promotion de l’économie verte, des praticiens écologistes et des entrepreneurs verts.

Initiée par « Ecolotrip », un réseau de jeunes francophones militant pour la protection de l’environnement et pour la lutte contre les changements climatiques en collaboration avec le Bureau International de la Jeunesse, cette rencontre a reçu l’appui technique et financier de la coopération allemande à travers son Programme décentralisation et Gouvernance Locale (ProDeGoL/GIZ).

La rencontre a pour objectif d’établir un réseau solide de jeunes francophones porteurs de projets innovants dans la lutte contre les changements climatiques ; de renforcer la capacité de ces jeunes à travers le partage d’expériences et la formation des experts ; de communiquer sur les différentes opportunités qui existent dans le domaine, de réfléchir sur la création d’une plateforme favorisant la coopération Nord-Sud et Sud-Sud entre les jeunes. Il sera aussi question de faire vivre aux participants, une expérience d’écotourisme sur la préfecture de Kloto.

A la fin de la rencontre, des projets collectifs seront mis en place en fonction des domaines d’intervention de chacun de ces jeunes et de leur région de provenance. Ces projets seront suivis et coachés pour être financés par la suite grâce aux partenaires. Chaque participant aura un répertoire sur la plateforme mettant ainsi en lumière ses projets qui pourront être consultés par des potentiels bailleurs de fonds et investisseurs.

Des communications sur l’écotourisme vont permettre aux participants étrangers de découvrir la richesse touristique de la région et d’être les porte-parole de la région dans leur pays respectif

Il y aura aussi la création d’une plateforme pour mettre en lumière tous les projets qui seront suivis et financés par les partenaires ainsi que des actions concrètes qui vont participer à l’atténuation et à l’adaptation dans la lutte contre les changements climatiques.

Les participants ont également pris part à un symposium au cours duquel la riche potentialité du milieu en matière touristiques ainsi que des différents sites de la région de Kloto leur a été présentée. On leur a aussi demandé non seulement de de vanter le mérite de Kloto, mais aussi d’être les ambassadeurs du tourisme de Kloto à l’extérieur.

Le directeur national de l’Environnement, Thiyu Kohoza Essobiyou, a rappelé aux participants que la question des changements climatiques, l’accès à l’eau potable, les problèmes énergétiques, mais aussi la pollution par les sachets et emballages plastiques constitue aujourd’hui les grands défis à relever dans le cadre du développement durable.

Pour lui la jeunesse doit s’approprier ces questions et celles relatives à la dégradation de l’environnement en vue d’une meilleure approche de solution.

Aussi a-t-il exhorté les jeunes à cette rencontre à profiter de ces assises pour échanger et partager leurs expériences sur les diverses questions qui se posent dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.

Pour le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, en lisant le thème du forum, trois mots, à savoir Jeunesse, changement climatique et tourisme ont retenu son attention, précisant que ces trois mots participent au développement. Il a ajouté que le développement ne se décrète pas, mais c’est un processus. Aussi a-t-il appelé à une contribution de tout un chacun pour assurer le développement dans tous les domaines.

« Comment est-ce que la jeunesse peut-elle contribuer au développement si elle n’est pas elle-même organisée pour jouer le rôle qui est le sien dans le processus de développement », s’est demandé le préfet. Celui-ci a alors salué cette initiative des jeunes des continents de se retrouver pour réfléchir sur le développement.

Mettant en exergue les effets néfastes des changements climatiques sur les cultures agricoles, le préfet Assan a précisé que toutes les occasions comme celle-ci seront bonnes pour sensibiliser les populations sur les effets néfastes du changement climatique.

Le coordonnateur de Ecolotrip Sodokin Claude a relevé les conséquences qu’engendrent les changements climatiques et la couche de la population la plus affectée va de l’enfant à la jeunesse.

« Il serait égoïste de de la part de nous jeunes de rester indifférents par rapport à ce fléau », a souligné M. Sodokin.

Le représentant de l’assistante technique de la GIZ, Attisso Kokou Mawuenyégan a indiqué que son rôle au cours de ce forum, c’est de faire découvrir le potentiel touristique de la région. FIN

 

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE