Formation sur l’analyse des risques phytosanitaires : Une trentaine d’acteurs impliqués dans la protection des végétaux en conclave à Kpalimé

Une trentaine d’acteurs impliqués dans la protection des végétaux ont démarré mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) une formation sur l’analyse des risques phytosanitaires, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Prévue pour durer six jours, cette formation est organisée par l’Institut Togolais de Recherche Agronomique à travers le Centre de Recherche Agronomique de la zone Forestière (CRA-F).

Et ce conclave s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional « Gestion Intégrée des nuisibles et des pathogènes du Cacao en Afrique: Contrôle des nuisibles et des pathogènes autochtones du cacao et Prévention de l’introduction des nuisibles et pathogènes exogènes avec l’appui de l’Organisation Internationale du café et du cacao (ICCO) ».

Prennent part à cette formation: des chercheurs de l’ITRA et de l’université de Lomé et des agents de la vulgarisation, de la protection des végétaux et des services des douanes stationnés aux frontières.

Des acteurs de l’interprofession café-cacao participent également part aux débats.

Cet atelier vise à former les participants sur les normes internationales pour la réalisation des analyses des risques phytosanitaires et à promouvoir une compréhension des traités internationaux.

A travers cette rencontre, ces derniers auront des compétences en analyses des risques phytosanitaires, ce leur permettra d’évaluer les risques liés à l’introduction d’organismes nuisibles exotiques et de comprendre les implications de l’introduction du matériel génétique dans les zones où existent différentes souches d’organismes nuisibles.

Outre des communications, les participants descendront sur le terrain avec la visite d’un champ où ils travailleront sur les symptômes de maladie de Cacaoyer.

Précisons que le cacao est aujourd’hui, la troisième culture d’exportation au Togo, pour une production d’environ 8.000 tonnes par an. Le cacao mobilise plus de 27.000 producteurs dans la région de plateaux-ouest.

Dr. Kossi Essotina Kpémoua (directeur scientifique de l’ITRA) a déploré la menace de cette culture par les ravageurs et les maladies qui font baisser la production.

Ce dernier a surtout mis l’accent sur la pourriture des cabosses due aux phytophtoras et la maladie du swallen shoot.

Dr. Kpémoua n’a pas passé sous silence des groupes d’insectes ravageurs, notamment les myrides, les foreurs et les cochenilles. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE

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