Foire de Lomé: Enigma détrône Avatar à la 2ème édition de la battle Arena

Le groupe Enigma.

Ouvert depuis vendredi dernier, le site de la Foire internationale de Lomé a vibré dimanche soir aux rythmes du break dance, premier spectacle de cette édition du grand rendez-vous des affaires.

Sur scène, les quatre groupes en compétition de la deuxième édition de la battle Arena (Avatar, Harmonies, Marvelous et Enigma) se sont affrontés durant plus d’une heure démontrant ainsi leurs talents. Mais déjà en demi-finale, Avatar –  meilleur groupe de break dance de Moov Summer time to dance 2018 – a été éliminé par Enigma.

Le groupe de break dance Enigma a remporté le premier prix (Un trophée, des gadgets et une enveloppe de 500.000F) de la « Battle Arena » durant la finale qui l’a opposé au groupe de break dance Harmonie qui a reçu le second prix (des gadgets et une enveloppe de 500.000F).

« Baattle Arena est une compétition de danse urbaine qui est à sa 2ème édition cette année. Nous avons lancé les hostilités au niveau de la foire Adjafi avec 8 groupes pour la présélection et 4 groupes ont été retenus pour la phase finale. Chacun des groupes représente un quartier de Lomé. Donc l’esprit de notre compétition, c’est que les quartiers s’affrontent entre eux à travers la danse urbaine », a expliqué Seïbou Kabry (membre du comité d’organisation de la Battle Arena).

« Nous avons remarqué qu’en ce qui concerne la danse urbaine, depuis un certain temps, elle tend à ne plus faire la une comme les années précédentes. C’est ce qui nous a poussé à organiser cette compétition pour redonner de vie à cette danse urbaine », a-t-il ajouté.

« J’ai bien aimé le spectacle, mais mon groupe favori Avatar n’a pas décroché le premier prix. Néanmoins, ils nous ont donné du lourd, un bon spectacle, j’ai aimé », a confié à l’Agence Savoir News, un spectateur.

Le break dance est un style de danse développé aux États-Unis dans les années 1960, caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de break dance est appelé breakdancer ou Bboy pour les hommes et Bgirl pour les femmes.

Bien qu’on pense qu’il est né aux États-Unis, des archives montrent qu’une forme de breakdance était dansée en Afrique, plus exactement à Kaduna, au Nigeria, en 1959.

Rappelons que la 15ème foire internationale de Lomé fermera ses portes le 10 décembre prochain. FIN

 

Abbée DJAGLO