Fin du conclave entre politiques et journalistes: Un nouveau départ pour une bonne entente

Démarré mercredi à Lomé, le conclave entre acteurs politiques et journalistes a fermé ses portes jeudi, après des discussions directes et franches ayant permis aux deux partis de repartir sur des nouvelles bases, empreintes de courtoisie.

Une cinquantaine de journalistes étaient face aux responsables des partis politiques pour cette rencontre organisée par la Commission technique de gestion et de suivi de l’aide à la presse.

Principal thème débattu durant les deux jours de discussions: « Relations entre presse et formations politiques ».
Ce conclave avait pour but d’assainir les rapports entre la presse et les formations politiques en vue de favoriser un meilleur traitement professionnel des informations.

« Cette rencontre Vise à créer un cadre de discussions entre les médias et les partis politiques de manière à ce que nous puissions trouver des ingrédients nous permettant d’instaurer une relation tout à fait cordiale faite de considération, de respect mutuel entre les deux entités qui animent la vie nationale », a indiqué Kuessan Yovodévi, le vice-président de la Commission technique de gestion et de suivi de l’aide à la presse.

« Ces relations n’ont pas toujours été bonnes, parfois elles connaissent des bas et des hauts, parfois il y a des conflits qui naissent des incompréhensions. Certains partis politiques pensent que les journalistes doivent être leur porte-parole, ce qui n’est pas le cas. Le journaliste est appelé à relater les faits, à les commenter et à les analyser. Il n’est pas le porte-parole d’une formation politique. Les journalistes aussi doivent comprendre qu’ils ne sont pas politiciens, ils sont appelés à respecter leur code de déontologie », a souligné M.Yovodévi, également directeur de la Télévision nationale (TVT).

Plusieurs partis politiques dont l’Union des Forces de Changement (UFC, le principal parti d’opposition) de Gilchrist Olympio, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, deuxième force politique de l’opposition) de Me Dodji Apévon et le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, le parti au pouvoir) étaient représentés à ce conclave.

Edem Etonam EKUE

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