Fin ce mercredi à Lomé de l’atelier de renforcement des compétences des sages-femmes en Soins Obstétricaux Néonatals d’Urgence de Base

Une vingtaine de sages-femmes venues des cinq régions du Togo en formation depuis le 20 octobre dernier sur le renforcement de compétences en Soins Obstétricaux Néonatals d’Urgence de Base(SONUB) se sont séparées ce mercredi à Lomé, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

La cérémonie de clôture a été présidée par M. Kassouta N’Tapi chef de la division de santé famille.

L’atelier de formation a été organisé par le ministère de la santé avec l’appui financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la population(UNFPA).

La rencontre a pour objectif d’améliorer la qualité des soins après avortement complet ou incomplet pour sauver des vies humaines, réduire la mortalité et la morbidité maternelles dues à l’avortement, réduire les besoins de grossesse non désirées.

Durant ces 10 jours, plusieurs exposés suivis de débats en plénière, d’exercices pratiques et d’évaluations ont meublé les travaux. Ces sages-femmes, encadrées par des Gynécologues obstétriciens et un pédiatre néonatologiste, ont été bien formées sur le partogramme, une des méthodes utilisées pour surveiller l’accouchement qui permet de réduire la mortalité, sur l’utilisation d’un appareil appelé ventouse obstétricale que l’on applique au fœtus au cours de l’accouchement pour le faire naître, la méthode de l’évacuation de l’utérus après un avortement incomplet appelé aspiration manuelle intra-utérine, la réanimation des nouveaux nés en détresse respiratoire et de la gestion des femmes enceintes.

« Nous offrons ces soins aux femmes enceintes et aux nouveau-nés qui présentent certaines urgences nécessitant d’être prises en charge immédiatement. Au cours de cette formation, nous avons mis l’accent sur la prévention de l’hémorragie après l’accouchement et l’hémorragie après l’expulsion du placenta, de l’extraction des enfants qui n’arrivent pas à être expulsés par leur mère en travail d’accouchement. Car arrivées à ce moment, certaines femmes manquent d’efforts pour pousser et à cette phase précise, si nous ne posons pas un acte immédiat, nous risquons de perdre l’enfant », a souligné Professeur Koffi Akpadza Gynéco-obstétricien au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio.

Certaines sages-femmes interrogées à la fin de cette formation, n’ont pas caché leur satisfaction.

«Je suis très fière et certaine d’avoir amélioré mes compétences. J’ai été surtout marquée par la pratique du patogramme c’est-à-dire l’accouchement sous surveillance», s’est réjouie Mme Mokpokpo Dohou sage-femme au Centre Hospitalier de Mango.

Notons que c’est la deuxième section de formation qu’organise le ministère de la santé avec l’appui technique et financier de l’UNFPA à l’intention des sages-femmes. La première s’est déroulée en juillet dernier.

Rappelons que l’UNFPA contribue depuis 2008 dans plusieurs pays dont le Togo à un renforcement substantiel de la mise en œuvre d’interventions dans le domaine de la santé de reproduction à travers son « Programme Mondial de sécurisation des produits de santé de reproduction ». FIN

Abbée DJAGLO

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