Officiellement ouvert mercredi, le 42ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique es Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) s’est achevé jeudi après-midi à Yamoussoukro (environ 200 km d’Abidjan), a constaté sur place l’envoyé spécial de l’Agence Savoir News.
Les discussions ont pris fin avec d’importantes résolutions notamment la reconduction pour un nouveau mandat d’une année, du Président Alassane Ouattara en qualité de Président en exercice de l’organisation sous-régionale, l’engagement dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, l’élimination du paludisme, la définition d’une stratégie multisectorielle.
Sur le plan économique, les chefs d’Etat et de gouvernement ont salué l’assainissement du cadre macro économique, la poursuite de l’effort pour une mise en place d’une Union douanière, la conclusion de l’Accord de Partenariat Economique régional avec l’Union Européenne et l’appui à la déclaration de Sipopo aux APE.
Concernant le volet élection dans la sous région – tout en félicitant le Ghana et la Sierra Léone pour l’exemple donné l’année dernière – le sommet a encouragé tous les Etats particulièrement la Guinée et le Togo à œuvrer en vue d’élections apaisées.
Au Togo, les élections législatives et locales sont théoriquement prévues pour la fin du premier trimestre, car aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de ces scrutins.
Dans son allocution de clôture, le Président en exercice de la Cédéao, a remercié la conférence pour le satisfecit accordé à son pays, à travers le vote de confiance le reconduisant à la tête de la grande organisation sous régionale.
L’objectif à court terme est de renforcer davantage la crédibilité des institutions et de relever le niveau de démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance dans chacun des pays de l’espace Cédéao, a souligné Alassane Ouattara.
Concernant le dossier malien (à la lumière des pertinentes recommandations du Conseil de Médiation et de Sécurité), le sommet a entériné la taille de la MISMA à 8.000 hommes, et son opérationnalité sur le terrain qui exige une allocation de 950 millions de dollars, dont près de la moitié a été levée lors de la conférence des donateurs en Ethiopie en janvier dernier.
Les chefs d’Etat ont également relevé la nécessité d’accroître le niveau et la nature des échanges commerciaux, afin de maintenir la dynamique de croissance actuelle au sein de l’espace régional. Pour y parvenir, a affirmé le Président Ouattara, les chefs d’Etat se sont accordés sur l’urgence de l’établissement d’une meilleure convergence macroéconomique entre les Etats et d’une réelle volonté de tendre vers la suppression de toutes les entraves à la libre circulation des Personnes et des Biens ainsi qu’au droit d’établissement.
Rappelons qu’à l’ouverture de ce sommet, le Président tchadien Idriss Deby, a convié ses pairs ouest africains à l’action sur le terrain au Mali, car a-t-il déclaré, « l’ennemi n’attends pas ».
Le prochain sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement se tiendra à Abuja à une date non encore précisée. FIN
Crédo TETTEH, notre envoyé spécial à Yamoussoukro
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