Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a assisté ce vendredi matin, à la grande prière de la fête de Tabaski au stade de Kégué de Lomé, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Le gouvernement presque au complet, conduit par le Premier ministre Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu, ainsi que le président de l’Assemblée nationale El Hadj Abass Bonfoh ont assisté à cette prière de l’Aid el kébir. Parmi les ministres, on notait la présence de Mme Victoire Tomégah-Dogbé du développement à la base, Gilbert Bawara de l’administration territoriale, Solitoki Esso des enseignements primaire et secondaire et Charles Kondi Agba de la santé.
Rassemblés sur l’aire de jeu du stade de Kégué des milliers de fidèles musulmans ont prié et loué Allah pendant près d’une heure de temps.
Dans sa prière, l’Imam El Hadj Agoro Zakaria a rappelé le comportement que doit avoir un musulman.
« Le musulman est celui qui est docile et qui respecte la constitution de son pays. Il est contre la violence. Le musulman est la paix, la fraternité et la miséricorde », a-t-il souligné.
« Tous les comportements de violence que connaît le monde aujourd’hui sont contraire à l’Islam », a précisé El Hadj Agoro Zakaria.
El Hadj Inoussa Bouraïma, le président de l’Union musulmane du Togo a également abondé dans le même sens, invitant les musulmans à avoir la crainte d’Allah, car «avec la crainte d’Allah, les nations sont en sécurité».
« La sécurité et la foi sont deux compagnons inséparables. Tout agissement, tout appel à troubler la sécurité de la société est un crime, et donc un grand délit contre la communauté entière », a-t-il indiqué.
Selon lui, « toute personne pure douée d’intelligence ou d’humanisme doit être affecté par ce qui se passe dans notre sous-région. Ayons la foi, respectons-là. Le respect des droits de l’Homme passe par là », a-t-il mentionné.
« Lorsque la sécurité et la paix sont troublées, lorsque les milieux de la sécurité sont secoués, alors ne vous interrogez pas à propos des tentations sataniques comme la corruption, le vol, le viol, le pillage (…) Il n’y a de puissance et de force qu’en Dieu », a ajouté El Hadj Inoussa Bouraïma. FIN
Edem Etonam EKUE
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