Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a été alu à la tête de la présidence tournante de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) lors du sommet tenu ce dimanche à Monrovia (Liberia).
Le président togolais succède ainsi à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf. Faure Gnassingbé été élu par acclamation par ses pairs, présents à ce sommet.
« Ce choix porté sur le Togo et sur ma modeste personne, je l’accepte humblement. Je l’accepte non seulement avec honneur et fierté, mais aussi et surtout avec responsabilité et détermination », a déclaré le chef de l’Etat togolais peu après son élection.
« Je saisis cette occasion pour vous exprimer, au nom du peuple togolais et du gouvernement togolais, toute ma gratitude et toute ma reconnaissance pour la confiance sans cesse renouvelée que vous n’avez cessé de nous témoigner. Cette confiance s’est récemment manifestée par la désignation du Togo pour superviser la coordination de la riposte régionale contre la maladie à virus Ebola. Elle se manifeste encore aujourd’hui à travers mon élection à ce rôle très important de coordination et d’orientation qu’est celui de président en exercice de la Cédéao ».
Pour le président togolais, les performances actuelles de la Cédéao « doivent plutôt nous encourager à non seulement garder le cap de cette dynamique positive mais aussi à multiplier encore plus d’efforts pour progresser davantage ».
« Il nous faudra sans plus tarder enlever les dernières barrières au brassage de nos populations, responsabiliser notre jeunesse en encourageant sa mobilité économique dans l’espace régional, mettre à contribution nos hommes d’affaires, mettre à profit notre potentiel démographique, miser sur l’agriculture et l’industrialisation, tels sont autant de défis que nous devons relever ensemble pour l’épanouissent de nos populations », a-t-il poursuivi.
Sur son compte Twitter, Faure Gnassingbé a poursuivi sa réflexion, précisant que la « la Cédéao, instrument de paix, d’intégration et de prospérité, s’emploiera à renforcer les liens tangibles entre ses peuples et ses Etats ».
« Car, il n’y a de rêve plus grand pour une communauté que celui de voir ses filles et fils s’y épanouir sans être contraints d’émigrer », a-t-il martelé.
Rappelons que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a pris part aux travaux de ce sommet.
« Je crois en l’Afrique, je crois en son potentiel, présent et futur. C’est un continent ascendant », a indiqué M. Netanyahu dont le pays est très actif diplomatiquement et économiquement sur le continent africain.
Le Premier ministre — qui assistera en octobre prochain au sommet Afrique-Israël à Lomé — a invité tous les chefs d’Etats africains présents à Monrovia, à cette grande rencontre.
Notons que les chefs d’Etat et de gouvernements présents au sommet, se sont félicités dimanche du maintien de la paix dans la région, mais ont mis en garde contre les menaces envers leur stabilité. FIN
Edem Etonam EKUE
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