Pour l’émergence des PME togolaises, bientôt un fonds de garantie et d’investissements de la CCIT

Six mois après le Forum économique Togo-UE, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) avec l’appui de la délégation de l’Union Européenne au Togo, a livré ce lundi à Lomé, les premiers résultats de l’ »étude de faisabilité de la mise en place du fonds d’investissements et de garantie de la CCIT », a constaté une journaliste de Savoir News.

Menée par Mme Béatrice Clotilde Jauffrineau (expert en appui à la CCIT), l’étude révèle dans ses premiers résultats, la nécessité de la création de ce fonds de garantie et d’investissement du secteur privé pour le développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) togolaises, afin de les rendre beaucoup plus compétitives.

« Quand on voit le vivier d’entrepreneurs qu’il y a, la volonté de créer et la volonté d’avancer, rien n’est impossible. Il ne suffit pas seulement de le vouloir, la question c’est de convaincre les actionnaires d’apporter ce fonds. Je crois qu’il faut décider tout simplement et ne pas attendre que çà vienne tout seul, se relever les manches, d’aller chercher des investisseurs expérimentés parce que ce fonds a de l’avenir. C’est une question de volonté parce que le besoin est là. Il faut surtout arrêter de se méfier », a confié Mme Jeauffrineau.

« La finance n’est pas seulement une question de chiffres, c’est d’abord une question de confiance dans l’avenir et entre acteurs », a-t-elle ajouté.

Selon l’étude, les PME individuelles sont plus nombreuses sur le plan national. L’un des atouts des PME togolaises, c’est leur forte croissance et leur faible inflation. Le revers se trouvent au niveau des institutions bancaires qui ont peur du risque et hésitent à investir dans ces entreprises. L’absence de financement et de mécanismes de garantie sont un sérieux handicap au développement du secteur privé togolais appelé pourtant à contribuer à 65% à la réussite du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

« Le fond de garantie impulsé par la chambre de commerce va permettre à ces entreprises qui trainent, de pouvoir aussi en bénéficier et atteindre l’objectif escompté. Il ne s’agira pas à la chambre elle-même d’entrer dans l’arène en gérant le fonds de garantie, parce que nous n’avons pas l’expertise nécessaire », a précisé Germain Meba (président de la CCIT).

« Le secteur privé étant au cœur du développement dans tous les pays, nous avons la certitude que ce fonds d’investissement et de garantie qui constitue un des éléments moteurs de l’économie, permettra au secteur privé de jouer sa partition dans le processus de développement de notre pays », a-t-il poursuivi.

La mise à disposition de ce fonds sera un appui très important pour les entreprises togolaises, afin qu’elles puissent répondre à ce vœu cher à l’état togolais, celui de créer de la croissance. FIN

 

Chrystelle MENSAH

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