Économie: Démarrage des activités au nouveau port de Lomé

Les activités ont démarré ce mercredi au nouveau port de pêche de Lomé dans une grande liesse. Tout a commence par une longue caravane des acteurs de la pêche: pêcheurs, transformatrices, mareyeuses et commerçantes de poissons.

Partie de l’ancien port de pêche, la caravane est passée par le rond-point Ramatou, avant de chuter sur le nouveau site. Ont assisté à cette réjouissance, le chef du village de Gbetsiogbé, les chefs canton de Bè et de Baguida.

Le directeur des pêches, des cadres du MAPAH, ainsi des cadres du Port autonome de Lomé, étaient aussi présents. A travers la construction de ce nouveau port de pêche, les autorités entendent relancer les activités dans le secteur.

Le joyau a été inauguré par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé le 25 avril dernier. Il comprend notamment : un bloc administratif, deux fabriques de glace, trois poissonneries, deux chambres de stockage, un bassin de mouillage, un quai de débarquement, deux cales de halage, un poste de police, un dépôt de déchets, une citerne d’eau et des toilettes publiques …

La modernisation de cette infrastructure vise aussi à améliorer les conditions de travail et les revenus des acteurs de ce secteur, à créer des emplois par le développement des activités connexes à la pêche ainsi que l’organisation et la gestion des marchés de vente du poisson garantissant la salubrité et la qualité des produits. C’est aussi une manière d’intégrer les circuits de commercialisation de la pêche artisanale maritime dans les circuits de l’économie nationale.

D’une capacité d’accueil de 3.000 pêcheurs et de 5.000 mareyeurs et transformatrices de poissons, ce nouveau port de pêche est le fruit de la collaboration entre le Togo et le Japon.

D’un coût d’environ 20 milliards de FCFA, il est construit à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale(JICA) et a une capacité d’accueil de 300 à 400 pirogues. Ce joyau est doté d’infrastructures modernes de débarquement, de conservation et de vente des produits de la pêche et vise l’amélioration des conditions de travail de tous les acteurs du secteur avec un grand espace maritime et environnement adéquat répondant aux normes internationales.

Précisons que la pêche revêt une importance sociale et nutritionnelle. Elle emploie plus de 22.000 acteurs, fournit environ 25.000 tonnes de poissons et contribue à 4,5% du PIB primaire. La pêche maritime quant à elle, est le plus gros pourvoyeur de produits halieutiques avec une production annuelle d’environ 20.000 tonnes correspondant à 80% de la production nationale. FIN

 

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