Droits successoraux du conjoint survivant et des enfants : Des organisations féminines et leaders communautaires du Moyen-Mono fortement outillés à Tohoun

Mme Nakpa Polo (au micro), lors de la rencontre.

Des organisations féminines et les leaders communautaires du Moyen-Mono ont été fortement outillés à Tohoun (environ 150 km au nord de Lomé) sur « les droits successoraux du conjoint survivant et des enfants » par une délégation des membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) et la Caisse de Retraite du Togo (CRT), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet de vulgarisation du Code des Personnes et de la Famille (CPF). Initiée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avec le soutien du Programme des Nations-Unies pour Développement (PNUD), elle a pour objectif d’amener les participants à s’imprégner des dispositions du Code des personnes et de la famille relative aux droits successoraux du conjoint survivant et des orphelins, leur faciliter la compréhension, rendre stable les ménages et garantir la paix sociale.

L’assistance a été édifiée sur les droits du conjoint survivant et des orphelins, ainsi que les différentes formalités à remplir à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) et à la Caisse de Retraite du Togo (CRT) et les pièces à fournir dont la naissance des enfants du défunt et le certificat du mariage du conjoint survivant.

Vue partielle de l’assistance.

Selon, Mme Nakpa Polo (Président de la CNDH), il faut faire en sorte que la femme soit respectée en lui donnant la possibilité de s’approprier des dispositions du Code des personnes et de la famille (CPF) y compris  les pouvoirs de les faire valoir au besoin.

« La vision de la CNDH est de permettre à tous les citoyens de mieux connaître ses droits et d’en jouir pleinement », a-t-elle précisé.

Mibaro Tchablina Jean (secrétaire général de la préfecture du Moyen Mono) et Awity Djidjolé Mensah Pierre (Maire de la commune 1) ont tour à tour, insisté sur la nécessité pour les populations des commune1et 2 de disposer  des actes de naissance pour elles-mêmes et pour leur progéniture afin de jouir des avantages des droits successoraux contenus dans le Code des Personnes et de la Famille (CPF).

Ils ont réitéré l’entière disponibilité de la Mairie à accompagner les personnes concernées par le dossier des droits successoraux. FIN

De Tohoun, Manu MESSAN