Des maisons décoiffées par des vents violents à Kpadapé: Le préfet de Kloto exprime la compassion du gouvernement aux populations

Une maison décoiffée.

Le préfet de Kloto Assan Koku Bertin s’est rendu à Kpadapé (environ 10 km au sud-ouest de Kpalimé) où il a apporté la compassion et le soutien moral du chef de l’Etat et du gouvernement à la population de ce canton, victime d’une violente tempête qui a fait des sinistrés jeudi dernier, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Le préfet qui a été informé par la brigade de la gendarmerie de Kpadapé a dépêché sur les lieux les responsables de l’Action sociale et les responsables des autres services techniques concernés pour le constat pour les dispositions pratiques à prendre pour voler au secours des sinistrés.

Après le compte rendu des émissaires du représentant du pouvoir central, celui-ci, accompagné du commandant de la brigade de la gendarmerie, du chef canton de Kpadapé et son CVD, d’un agent forestier s’est rendu dans les différents quartiers du village de Kpadapé pour constater et mesurer l’ampleur des dégâts.

Sur place, le préfet a rassuré la population et les sinistrés des dispositions qui sont en train d’être prises au niveau de la plateforme de lutte contre les catastrophes pour leur prise en charge.

En effet, dans la soirée du jeudi 10 mai, un vent violent précédé d’une pluie a secoué quelques maisons du village de Kpadapé. Dans sa furie, le vent a décoiffé plus de 58 maisons selon les constats et enquêtes de la gendarmerie, emporté des tôles et déraciné des arbres notamment tous les arbres qui servent d’ombrage à la place publique communément appelé place des arbres à palabre. Ce vent après ses ravages, a cédé sa place à une forte pluie qui a mis les victimes sans abris dans une situation désolante.

« C’est grâce à la solidarité légendaire africaine que la plupart des victimes ont pu trouver des abris temporaire en attendant le secours du gouvernement », a déclaré une victime au bord des larmes.

Elle a lancé un appel aux autorités du pays, afin qu’elles répondent à leurs cris de détresse. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE