Des éléments des FAT formés par des instructeurs français dans « différents domaines opérationnels »

Séance de formation.

Quelque 21 instructeurs en provenance des éléments français au Sénégal (EFS) ont dispensé du 7 au 18 janvier, des formations de formateurs au profit des forces armées togolaises (FAT), a appris ce jeudi, l’Agence Savoir News de source officielle.

Basés à Lomé et dans le nord du pays à Kara, ces détachements d’instruction opérationnelle (DIO) avaient pour objectif principal de favoriser l’autonomie des FAT en formant certains de ses cadres à une pédagogie de haut niveau dans différents domaines opérationnels.

Dans le domaine du secourisme au combat, 30 sous-officiers et militaires du rang ont été formés à l’école du service de santé des armées à Lomé (ESSAL). Parmi eux, 18 sous-officiers ont été qualifiés moniteurs de secourisme au combat.

Disposant déjà de solides compétences dans ce domaine, ces sous-officiers sont désormais capables d’instruire en toute autonomie, les militaires des FAT mais également le personnel d’autres administrations au secourisme d’urgence pour intervenir dans un cadre militaire ou civil lors d’une catastrophe naturelle par exemple.

Séance de formation…

A Kara, dans le nord du pays, et plus précisément à l’école de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT), 8 formateurs togolais sur le tir de combat, supervisés par des instructeurs français des EFS, ont qualifié en tant que moniteurs 55 lieutenants actuellement en deuxième année de scolarité. C’est désormais une cellule de formation pleinement opérationnelle qui voit le jour et est en mesure d’instruire le personnel des FAT affecté dans la partie nord du pays.

Cette séquence a également concerné les autres armées

A la base navale de Kpémé, 11 fusiliers marins des FAT ont été instruits par le détachement marine des EFS à la visite opérationnelle en mer. Cette formation participe directement à l’action de l’état togolais en mer en dotant sa marine des compétences indispensables à la sureté de ses approches maritimes.

Enfin, l’armée de l’air n’a pas été en reste puisque 10 aviateurs ont été formés à la protection des emprises aéroportuaires. Cette formation visait également à identifier le personnel apte à instruire par la suite, et en toute autonomie les unités aériennes.

Photo de famille, à la fin des formations.

Cette séquence, très dense, représente un moment fort de la coopération franco-togolaise qui franchit ici une nouvelle étape. Ces formations conduites en étroite collaboration avec les FAT visent en premier lieu à accroître l’autonomie de l’armée togolaise à travers l’acquisition de savoir-faire de haut niveau que l’armée française a acquis sur les différents théâtres de combat ces dernières années.

Ces détachements d’instruction opérationnelle (DIO) participent également à une meilleure connaissance mutuelle entre les armées françaises, togolaises et de la sous-région, appelées à opérer ensemble dans les opérations de maintien de la paix ou la lutte contre le terrorisme. FIN

Savoir News / Service de Presse et communication Ambassade de France