Code d’éthique et déontologie dans l’administration : L’avant-projet de loi validé

alt= atelier de validation

L’avant-projet de loi portant code d’éthique et de déontologie de l’administration et des services publics a été validé jeudi à Lomé, lors d’un atelier national qui a regroupé  des représentants des ministères et institutions de la République, ainsi que des acteurs de la société civile, a constaté un  journaliste de l’Agence Savoir News. Des représentants des organisations syndicales étaient également présents.

La rencontre visait à terme, à disposer d’un texte amélioré qui sera soumis au gouvernement pour adoption, afin de disposer d’outils juridiques efficaces de lutte contre la corruption dans l’administration publique. « Corruption, tous pour le non ! », tel était le mot d’ordre de la rencontre.

alt = atelier de validation
validation de l’avant-projet de loi

Selon Atissim Assih (Secrétaire Général au ministère de la fonction publique, du travail, de la réforme administrative et de la protection sociale), ces outils juridiques permettent d’assainir non seulement l’administration publique, mais aussi d’assurer des services et des prestations de qualités aux usagers, à temps et en toute célérité.

« Le contenu du texte veille à ce que l’administration publique puisse promouvoir de bons comportements et encadrer les pratiques déviants, qui ternissent l’image de l’administration. L’adoption d’un tel outil permettra d’encadrer davantage certaines pratiques peu orthodoxes et de promouvoir l’éthique et la déontologie dans l’administration publique » a laissé entendre le Secrétaire Général.

« Il faudrait vulgariser le contenu de ce texte et aller vers la sensibilisation des agents publics, leur permettre de prendre connaissance davantage des règles de déontologie et d’éthique, prévues dans le texte et qu’ils prennent conscience également que, en cas de manquement ou de violation de ces obligations, ils seront exposés à des sanctions prévues par le statut général de la fonction publique togolaise », a-t-il souligné.

Pour Essoham Wiyao (président de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées /HAPLUCIA), c’est un acte dont l’importance n’est plus à démontrer.

« Nous devons être fiers des étapes déjà affranchies. Mon souhait est alors de voir l’avant-projet amélioré au cours du présent atelier pour être proposé au Gouvernement pour l’adoption », a-t-il déclaré. FIN

Augustin ANONWODJI