Certificats d’hygiène et de salubrité : Des promoteurs d’unités de transformation agroalimentaires sensibilisés à Lomé

La table d'honneur, lors de la rencontre

Des promoteurs d’unités de transformation agroalimentaires togolaises ont été sensibilisés ce mardi à Lomé sur les certificats d’hygiène et de salubrité et la protection des marques commerciales, initiative de l’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL).

Ils ont également été outillés sur l’importance de disposer d’un document de stratégie marketing.

L’OADEL, dans son engagement à contribuer à une alimentation saine des consommateurs togolais, accompagne depuis des années les unités de transformation dans le respect des règles d’hygiène et des bonnes pratiques de fabrication ainsi que dans le développement de leur capacité commerciale.

La rencontre – organisée avec l’appui de la Division Contrôle et Inspection Sanitaire (DCIS) du ministère de la santé et l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA) – vise à renseigner les promoteurs des unités de transformation sur l’importance des textes qui régissent leur secteur d’activité surtout en ce qui concerne l’obtention des certificats.

Vue partielle des participants…

« Qui parle de consommation locale, parle de la consommation des produits de qualité et OADEL accompagne les unités de transformation afin qu’elles puissent répondre aux normes qualité qui sont nécessaires pour une meilleure compétitivité. Les certificats de salubrité et d’hygiène sont importants afin de garantir la qualité des produits. La DCIS est en charge du certificat d’hygiène et l’ITRA de l’analyse du produit pour définir si le produit est de qualité ou pas », a expliqué Nadège Tougan (chargée du programme Appui à la filière de transformation Agroalimentaire à l’OADEL).

« Avec la ZLECAF, nos unités de transformation sont obligées de se conformer sinon elles risquent d’être envahies par des produits extérieurs qui sont déjà en règle en ce qui concerne les normes qualité, hygiène et bonnes pratiques », a-t-elle souligné.

Les responsables de la DCIS et de l’ITRA ont donc échangé longuement avec ces transformateurs, afin qu’ils soient imprégnés de l’importance de l’hygiène corporelle et vestimentaire, du matériel utilisé pour le conditionnement et la conservation.

« Il était question de sensibiliser les unités de transformation agroalimentaire sur le certificat d’hygiène avant de continuer le processus devant aboutir à l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Une activité dans l’agroalimentaire est une activité génératrice de revenus, qui contribue à l’économie nationale. Mais, c’est aussi des entreprises qui sont source de contamination des maladies d’où l’importance de sensibiliser les transformateurs. Aujourd’hui avant de mettre un produit sur le marché, il faut avoir un certificat d’hygiène et la direction de contrôle et d’inspection sanitaire passe pour s’assurer que toutes les bonnes pratiques d’hygiène, toutes les exigences nationales et internationales sont respectées », a précisé Yves Awesso (chef division du contrôle et de l’inspection sanitaire de la DCIS).

Vue partielle des participants

« Nous avions briefé le processus de certification des denrées agroalimentaires qui est en cours à l’ITRA et qui est exécuté depuis un certain nombre d’années. Nous avons rappelé aux opérateurs l’importance de faire le contrôle qualité de leurs produits, d’obtenir le certificat de salubrité avant l’autorisation de mise sur le marché des produits. Ce certificat est une garantie, une assurance au niveau du consommateur. C’est un papier qui atteste de la qualité du produit », a ajouté pour sa part Martin Aziato (ingénieur agroalimentaire à l’ITRA).

Il faut noter qu’à la suite de cette séance de formation, 50 unités de transformation agroalimentaire vont bénéficier de l’appui de l’OADEL pour l’obtention du certificat d’hygiène et du certificat de salubrité. FIN

Chrystelle MENSAH