Assurer une éducation de qualité à la population : Des enseignants du secteur informel mieux outillés à Lomé

Des enseignants du secteur informel ont entamé ce lundi à Lomé, une formation de quatre jours sur le système intégré de formation des enseignants de l’éducation de base.

Organisée par l’UNESCO/Abuja et son bureau régional pour l’éducation pour l’Afrique, cette formation regroupe plusieurs acteurs de l’éducation et de l’alphabétisation des pays francophones de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cécédao).

Elle vise à trouver des solutions à la question des enseignants du secteur informel à travers des partages d’expériences sur le système intégré de formation des enseignants de l’éducation de base.

Il s’agira enfin pour les participants de valider une feuille de route, afin d’avoir un cadre d’intervention pour le suivi du projet de renforcement des capacités pour le personnel de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle (CAPEFA), piloté par le Togo et le Sénégal

Selon Florent Maganawé, le ministre des enseignements primaire et secondaire , cette rencontre qui vise à renforcer les efforts entrepris par le gouvernement togolais pour trouver des solutions idoines à la question des enseignants du secteur non formel, vient à point nommé.

En effet, avec l’appui de l’UNESCO, les réflexions menées ont abouti à l’élaboration de manuel de mise en place de fonctionnement du système de formation des enseignants de l’éducation de base au Togo.

M. Maganawé a invité les participants à beaucoup d’abnégation et de courage, afin que les travaux débouchent sur des résultats forts concluant qui contribueront à faire de l’alphabétisation un véritable vecteur du développement.

Selon Mme Léa Yentchabré-Kolani, directrice de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle au Togo, «si nous voulons une éducation de qualité, nous avons forcément besoin d’alphabétiseurs qui ont reçu une formation qualifiante».

« Les programmes d’alphabétisation et d’éducation non formelle au Togo ont été souvent confrontés à un certain nombre d’idées dont la non disponibilité des alphabétiseurs qui ont reçu une formation de qualité pour assurer les cours d’alphabétisation », a-t-elle indiqué.

Selon Mme Rokhaya Fall Diawara, spécialiste programme/éducation à l’UNESCO, le système intégré de formation de l’éducation de base est axé sur les questions de l’optimisation des ressources à la fois technique et humaine.

« Nous essayons de voir aujourd’hui dans quelle mesure, avec cette nouvelle vision de l’éducation base, on pourrait s’assurer que nous avons un système à deux volets, alliant à la fois le formel et le non formel », a-t-elle souligné.

L’UNESCO accompagne les pays à mettre en place un système de formation polyvalent pour aider les enseignants qui travaillent aussi bien dans le formel que ans l’administration et le secteur non formelle. FIN

Ambroisine MEMEDE

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