La coalition de l’opposition se dit favorable à l’appel du dialogue de l’ONU, mais attend plutôt de pied ferme, le « contenu des discussions ».
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a invité samedi, le pouvoir et l’opposition togolaise « à s’engager dans un dialogue constructif » pouvant déboucher sur un « accord ».
Le patron de Nations Unies s’est entretenu (en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU à New York) samedi dernier avec le Premier ministre togolais Selom Komi Klassou.
Vendredi dernier, la Coordination du Système des Nations Unies, la délégation de l’Union européenne et les ambassades de France, de la République Fédérale d’Allemagne, et des Etats-Unis d’Amérique au Togo avait déjà — dans une déclaration conjointe — appelé le pouvoir et l’opposition à un « dialogue pacifique » en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles, conformément à l’esprit de l’Accord Politique Global (APG).
« L’opposition n’a jamais refusé de dialoguer. Nous avons fait plusieurs dialogues dans ce pays. Donc, nous ne pouvons pas refuser de nous parler. Mais nous voulons savoir de quoi nous allons discuter », a déclaré à l’Agence Savoir News Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais.
La coalition de l’opposition a annulé ses marches prévues mardi, mercredi et jeudi et a appelé à une journée « Togo mort » vendredi.
Les 14 partis politiques « invitent les populations sur toute l’étendue du territoire national à cesser toute activité professionnelle et économique et à se recueillir en mémoire de nos martyrs » vendredi, précise le communiqué publié dimanche soir sur les réseaux sociaux.
Précisons que l’opposition exige notamment le retour à la constitution de 1992. Elle réclame encore plus haut, le départ du président Faure Gnassingbé. FIN
Edem Etonam EKUE
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