Une quarantaine de journalistes en formation à Tsévié sur la prise en compte du concept genre dans les médias

Une quarantaine de journalistes (venus de toutes les régions du pays) ont entamé ce mardi à Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé), un atelier de trois jours axé sur le thème: « prise en compte du concept genre par les médias », a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Organisée par le ministère de la communication, cette formation est financée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).

L’ouverture des travaux a été présidée par la ministre de la communication Mme Germaine Anaté Kouméalo, en présence du président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) Kokou Tozoun.

Étaient également présents : Koffi Vidzrakou (représentant-assistant de l’UNFPA) et le secrétaire général du Préfet du Zio.

Selon la ministre de la communication, cet atelier tombe à point nommé, le monde entier se préparant à commémorer le 8 mars prochain, la journée internationale de la femme.

« Il était important que les journalistes (hommes ou femmes) soient sensibilisés sur cette question pour qu’ils comprennent mieux cette notion, les enjeux et ses implications sur à la fois leur travail au quotidien, mais aussi sur le développement de la société », a souligné Mme Anaté.

Selon elle, le thème choisi pour cet atelier est un thème « cher » au gouvernement togolais.

« Il ne s’agit pas de gommer les différences, mais au contraire de les valoriser. Il faut respecter les différences qui nous permettent de construire ensemble la société togolaise. A la veille du 8 mars, le ministère de la communication tenait à offrir ce cadre de réflexion aux médias qui sont eux-mêmes acteurs et j’espère qu’ils vont nous aider à relayer — au sein de la population — les bonnes images, les bons stéréotypes qui valorisent la femme et qui permettent de montrer ce que chaque citoyen peut apporter à la construction de la nation », a souligné la ministre.

Pour M. Koffi Vidzrakou , cet atelier est important pour l’UNFPA dans la mesure où « nous sommes convaincus qu’il n’y a pas développement si on ne donne pas les mêmes chances aux hommes et aux femmes. C’est un concept qui est au centre de notre mandat, mandat par lequel nous travaillons surtout à assurer aux populations le bien-être à travers l’accès facile aux services de santé et de la reproduction ».

La femme en tout milieu, doit avoir son mot à dire par rapport à sa santé, à celle de l’enfant, à la capacité à aller chercher des services de planification familiale, a-t-il indiqué, ajoutant que l’UNFPA est très content d’être partenaire de cet événement.

Pour cette première journée, les participants plancheront sur trois communications dont « L’UNFPA et l’approche genre » (par Mme Victoire Dovonon) et la « La prise en compte du genre par les médias » (Par Mme Rita Gbodui). FIN

NB: Photo de famille, juste après l’ouverture de l’atelier

De Tsévié, Ambroisine MEMEDE

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