Les responsables du Parti pour la Démocratie et le Renouveau (PDR), de la Nouvelle Dynamique Populaire (NDP) et de la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) ont dénoncé ce jeudi, la « manipulation » des élèves par des partis politiques dans les mouvements de grève actuellement en cours dans le secteur public.
Déclenchés par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), ces mouvements de grève touchent fortement les secteurs de la santé et de l’éducation. Cette situation a d’ailleurs poussé des élèves à descendre ces derniers jours, dans les rues de Lomé et de certaines localités du pays pour exiger la reprise normale des cours. Certains vont +déloger+ violemment leurs camarades des cours privés, occasionnant des blessés.
« Nous n’avons pas le droit de mettre des enfants innocents dans la rue, nous n’avons pas le droit de les manipuler. S’il y a des partis politiques qui estiment qu’il faut rendre l’élection présidentielle impossible, pour arriver à certaines actions… S’il vous plaît, il faut exclure les enfants de ce type de manipulation », a dénoncé Francis Ekon, président de la CPP, avant de lancer : « Nous disons pitié, pitié pour les enfants ».
« Les trois partis politiques tiennent à dire aux syndicalistes de faire en sorte que les tensions baissent. Nous avons besoin d’un pays en paix. Nous voulons dire au gouvernement de privilégier les discussions, de privilégier le dialogue. Nous voulons dire à la société civile de rester dans son rôle », a-t-il poursuivi.
Abordant le processus en cours en vue de la présidentielle du 15 avril, les trois partis politiques ont invité la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à « faire des efforts pour que l’élection soit la plus transparente possible ».
Des dossiers de cinq candidats ont été enregistrés par la CENI. Parmi ces derniers, Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition et candidat du Combat pour l’Alternance Politique au Togo (CAP 2015) et le président sortant Faure Gnassingbé. FIN
Edem Etonam EKUE
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