Une vingtaine de sages-femmes venues de la région maritime et des savanes en formation depuis le 21 juillet dernier sur le renforcement de compétences en Soins Obstétricaux Néonatals d’Urgence de Base (SONUB) se sont séparés ce mercredi à Lomé après 10 jours consécutifs de formation, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
La cérémonie de clôture présidée par M. Kassouta N’Tapi (chef de la division de santé famille) en présence de M. Koffi Vidzrakou (Représentant Assistant de l’UNFPA), a été suivie de remise d’attestation aux sages-femmes, et du document complet de la formation à M. Kassouta N’Tapi et à M. Koffi Vidzrakou.
Cette formation a pour objectif de rendre fonctionnels les 16 sites de Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence de Base de la région maritime et des savanes, afin de réduire la mortalité néonatale et maternelle. Elle a été organisée par le ministère de la santé avec l’appui financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la population(UNFPA).
Durant ces 10 jours, plusieurs exposés suivis des débats en plénière et des évaluations ont meublés les travaux de l’atelier de formation.
Ces sages-femmes, encadrées par six Gynécologues obstétriciens et un pédiatre néonatologiste, ont été bien formées sur l’utilisation d’un appareil appelé ventouse obstétricale que l’on applique au fœtus au cours de l’accouchement pour le faire naître, de la méthode de l’évacuation de l’utérus après un avortement incomplet appelé aspiration manuelle intra-utérine, de la réanimation des nouveaux nés en détresse respiratoire et de la gestion des femmes enceintes.
« La situation générale des soins obstétricaux néonataux au Togo n’est pas trop encourageante parce qu’il y a très peu de compétences qui offrent ces services spéciaux appelés soins obstétricaux néonatals d’urgence. C’est d’ailleurs ce qui a motivé cet atelier après avoir faire le point et l’analyse de cette situation. Pour réduire considérablement la mortalité maternelle et néonatale, il faut mettre l’accent sur ces soins obstétricaux néonatals d’urgence que la plupart des prestataires ne maîtrisent pas », a souligné Professeur Koffi Akpadza Gynéco-obstétricien au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio.
Rappelons que l’UNFPA contribue depuis 2008 dans plusieurs pays dont le Togo à un renforcement substantiel de la mise en œuvre d’interventions dans le domaine de la santé de reproduction à travers son « Programme Mondial de sécurisation des produits de santé de reproduction ». FIN
En Photo: Une sage-femme recevant son attestation
Abbée DJAGLO (Stagiaire)
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