Revaloriser les arts de la scène : Le projet Concours artistique des écoles primaires de la région des grands plateaux prend une envergure régionale pour cette troisième édition

Le projet CAEPA (Concours Artistique des Ecoles Primaires d’Atakpamé) qui couvrait seulement la Préfecture de l’Ogou (plus précisément la commune d’Atakpamé) prend cette année une envergure régionale.

La troisième édition de ce projet dénommée CAEGRAP (Concours Artistique des Ecoles primaires de la région des Grands Plateaux) lancée le 25 juin dernier à Atakpamé s’étend à trois autres Préfectures de la région des Plateaux: Haho, Kloto et le Moyen-Mono, a constaté une journaliste de l’agence Savoir News.

La cérémonie de lancement officielle de cette édition a été présidée par M.Bitho E. Kondo, représentant le préfet de l’Ogou, en présence des autorités locales et des responsables de la direction régionale des arts et de la culture des grands plateaux (DRAC-Plateaux).

Piloté par la (DRAC-PL), le projet CAEGRAP est financé en grande partie par le Fonds d’Aide à la Culture, et vise à revaloriser et promouvoir les arts de la scène (théâtre, ballet et arts plastiques).

Il se résume en des ateliers de renforcement des capacités des enseignants encadreurs, la création et des prestations avec pour finalité la relance des activités socioculturelles dans les établissements scolaires du Togo.

Après deux années dans la préfecture de l’Ogou, les communes de Notsè (Haho), de Kpalimé (Kloto) et de Tohoun (moyen-Mono) vont aussi bénéficier de cette troisième édition.

Il s’agit spécifiquement de former quarante enseignants des écoles engagées sur les techniques de création de spectacles culturels, de permettre aux établissements qui participent de disposer chacun d’une troupe de spectacle en leur sein, de stimuler en ces élèves, l’esprit de créativité d’excellence, d’émulation ainsi que les aptitudes artistiques et intellectuelles, de créer un cadre d’échanges d’expériences entre enseignants et élèves d’une part, et entre enseignants et parents d’élèves d’autre part; et de sensibiliser sur les droits des enfants.

Au total vingt établissements du primaire seront pris en compte dans le cadre de ce projet et chaque établissement devra s’inscrire dans trois disciplines obligatoires : le théâtre, le ballet et les arts plastiques. Les diverses prestations aborderont les thèmes relatifs au respect des droits des enfants, notamment la maltraitance des enfants, le mariage précoce de la jeune fille et le non enregistrement des enfants à la naissance.

Selon M.Kondo, le droit à l’éducation et à l’épanouissement des enfants n’est pas encore très ancré dans nos mentalités, et cet engagement à relancer les activités socioculturelles dans les établissements scolaires dans la région des Plateaux, répond parfaitement au souci du gouvernement de voir les activités culturelles se développer au profit des enfants, et au delà des enfants à toute la population.

« La culture, encore plus les arts, doivent servir à former, sensibiliser et éduquer la société. Amener les enfants à dénoncer eux-mêmes par les chants, danses, théâtres, sketchs, ce qu’il convient d’appeler abus connus sous diverses formes, est une démarche qui ne peut qu’être salutaire. Je formule le vœu que les organisateurs de ce grand projet mènent à bien leur mission, afin que cela contribue réellement au changement de comportement des populations vis-à-vis de la personne des enfants », a-t-il ajouté. FIN

Edem Etonam EKUE

www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H