Rentrée scolaire: Le préavis de grève des fédérations des enseignants « est levé », selon le ministre Florent Maganawé

Le préavis de grève déposé depuis quelques jours par des fédérations des enseignants, « est levé », a affirmé ce dimanche le ministre des enseignements primaire et secondaire Florent Badjam Maganawé.

Six fédérations des enseignants dont la FESEN, l’USET et la FESET ont déposé depuis le 26 septembre dernier, un préavis de grève visant à paralyser les trois premiers jours de la rentrée scolaire 2013/2014.

Elles réclament notamment des primes d’éloignement, de logement, de travaux de nuit, de risques inhérents à l’emploi, de rendement ou mérite et de surcharges de classes. Elles exigent également l’annulation des mutations punitives des enseignants et délégués syndicaux d’enseignants et la révision à la hausse des subventions annuelles accordées aux enseignants vacataires.

Face à cette situation, la rentrée scolaire initialement prévue le 7 octobre, a été repoussée à deux reprises, en raison des discussions entamées avec ces fédérations. Finalement, les cours reprendront le 16 octobre.

A en croire le ministre des enseignements primaire et secondaire, tout est fin prêt pour la reprise des cours, les enseignants ont levé leur préavis de grève.

« Je salue tous les responsables qui viennent de m’informer que le préavis de grève est levé sur toute l’étendue du territoire national. J’ai reçu la copie de la lettre. Je les salue, car cette décision va nous permettre de discuter de leurs problèmes », a déclaré Florent Badjam Maganawé lors de l’émission « Plateau de la Semaine » sur TVT (Télévision nationale).

« Les discussions se déroulent bien. Nous saluons les enseignants qui font beaucoup d’efforts pour que le système éducatif se porte bien », a-t-il souligné.

Le ministre s’est longuement appesanti sur les différentes primes exigées par les fédérations, les infrastructures pour accueillir les élèves et le nombre d’enseignants.

S’agissant du nombre d’enseignants, le ministre a été franc : « on n’a pas suffisamment d’enseignants pour faire face à l’effectif actuel d’élèves ».

M.Maganawé a eu la réaction quant aux infrastructures : « à la date d’aujourd’hui, nous ne pouvons pas dire que nous avons toutes les infrastructures disponibles. Au Togo, la demande dans ce secteur est très forte. Mais il faut reconnaître que beaucoup d’efforts sont faits par le gouvernement en milieu rural qu’en milieu urbain pour la construction d’infrastructures ».

Environ 2, 048.millions élèves sont annoncés pour la rentrée, selon les prévisions.

Rappelons que l’année scolaire écoulée a été secouée par des mouvements de grève, lancés par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT). Le secteur a été paralysé à plusieurs reprises, situation qui a d’ailleurs poussé le gouvernement à réaménager le calendrier scolaire. FIN

Junior AUREL

Savoir News, une équipe jeune et dynamique

www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H