Des milliers de partisans de la coalition de l’opposition ont encore battu le pavé ce mercredi à Lomé, pour exiger notamment le retour à la constitution de 1992, a constaté l’Agence Savoir News.
Partis de trois points, les manifestants ont tous chuté à la plage, après un point de jonction à Deckon où ils ont marqué un petit arrêt.
« Nous maintenons la pression. C’est la mobilisation, rien que la mobilisation. Nous exigeons le retour à la constitution de 1992, avec les conséquences qui en découlent », a déclaré à l’Agence Savoir News Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition.
Aucune déclaration n’a été rendue publique à la fin de la marche. Une autre manifestation est prévue jeudi, pour les mêmes motifs.
Les marches se sont également déroulées dans d’autres villes du pays.
« Globalement, tout s’est bien passé. Je souhaiterais que les marches de demain soient aussi pacifiques que celles d’aujourd’hui », a déclaré lors d’une conférence de presse, le Colonel Yark Damedame (ministre de la sécurité).
Les 14 partis politiques de la coalition exigent notamment le retour à la constitution de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Ils dénoncent également « les répressions sauvages des manifestations pacifiques publiques des mois d’Août et Septembre 2017 ayant fait des morts, de nombreux blessés et des centaines d’exilés » et exige une « enquête indépendante pour situer les responsabilités et traduire en justice les auteurs et commanditaires ces violences ».
La Coalition exige aussi la « libération immédiate et sans conditions, de tous les prisonniers politiques, notamment, les personnes arrêtées lors des manifestations pacifiques publiques des mois d’Août et Septembre 2017 ».
Précisons qu’au moins quatre personnes sont mortes depuis le début des manifestations de l’opposition le 19 août et plusieurs blessés (dont des forces de l’ordre), selon un bilan officiel. Plusieurs dégâts matériels sont également enregistrés. FIN
Junior AUREL
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