Pour une meilleure appropriation des résultats de la 9ème conférence ministérielle de Bali: Des cadres du ministère de commerce et les membres du comité national de négociations commerciales internationales en conclave à Kpalimé

Une trentaine de cadres du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé et des membres du comité national de négociations commerciales internationales ont entamé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un conclave de deux jours, rencontre qui leur permettra de s’approprier les derniers développements des résultats de la 9è Conférence Ministérielle de Bali (Indonésie), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.

Ce conclave est initié par le ministère du commerce et de la promotion du secteur privé, avec l’appui technique et financier de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à travers respectivement le Programme d’Appui à la mise en œuvre de l’Accord de Partenariat Économique et au Commerce (PAAPEC) et le Programme +Renforcer le développement des capacités commerciales des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique /Hub ans Spokes+.

Il permettra également aux participants d’entamer les préparatifs de la participation du Togo à la 10ème conférence ministérielle, prévue en décembre prochain au Kenya.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé Bamana Baroma Magolemiena, en présence du Point focal du projet de négociation commerciale de la CEDEAO, Amakoué Atchindé (représentant le Directeur du Commerce Extérieur) et du Préfet de Kloto, Dr Awou Ottéko Apédo.

A la 9ème conférence ministérielle qui a eu lieu à Bali en Indonésie, du 3 au 7 décembre 2013, les ministres ont adopté « le paquet de Bali », un ensemble de décisions destinées à simplifier le commerce, à offrir aux pays en développement davantage d’options pour assurer la sécurité alimentaire, à stimuler les échanges des pays les moins avancés et, plus généralement à favoriser le développement.

Cet ensemble de décisions adoptées sont un premier accord multilatéral signé depuis la création de l’Organisation Mondiale du Commerce en 1995.
Les trois piliers de cet accord historique sont entre autres : i – Les mesures prises visant à réduire la bureaucratie aux frontières dans le cadre de la facilitation des échanges ; ii – une exemption accrue des droits de douane aux produits provenant des pays les moins avancés dans le cadre de l’aide au développement ; iii – Un engagement renouvelé à réduire les subventions à l’export dans le domaine de l’agriculture.

Dans son allocution, le secrétaire général du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé (représentant son ministre de tutelle) a témoigné la gratitude et la reconnaissance du gouvernement togolais à l’OIF et à l’UEMOA, pour leurs appuis multiformes qu’elles ne cessent d’apporter au Togo à travers ces différents programmes.

Pour Amakoué Atchindé, cet atelier national vient à point nommé, car, « elle offrira aux participants l’occasion de discuter des récents développements en matière de commerce international, et de pouvoir tirer profit des avantages accordés par ces nouvelles mesures ».

« Cette rencontre vise à restituer les résultats de la 9è conférence ministérielle de Bali aux membres du comité national de négociations commerciales et aux cadres du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé, afin de leur permettre de s’imprégner de ce qui a été dit là-bas et de s’impliquer davantage sur la suite du processus, parce qu’après la conférence de Bali, il y a la 10ème conférence qui est en cours de préparation. Ce qui permettra aux participants de s’impliquer dans les préparatifs en cours », a souligné Amakoué Atchindé.

« Les cadres du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé, préparent les dossiers en suspens. Avec cet atelier, les membres du comité national de négociations commerciales internationales vont aussi s’impliquer dans les préparatifs. C’est une préparation qui se fait au niveau des cadres de l’exécution et au niveau du sommet également. Tout ce qui est fait ici est remonté au niveau supérieur, des autorités, qui donnent les impulsions nécessaires pour que nous puissions être effectivement présents à cette conférence, bien aguerris », a-t-il précisé. FIN

De Kpalimé, Ahmed MAESTRO

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