Quelque 100 producteurs et transformateurs du soja de la préfecture de l’Ogou, ont démarré lundi à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), cinq jours de formation sur les bonnes pratiques, afin d’être plus compétitifs sur le marché international, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Placée sous le thème : « entrepreneuriat agricole et bonnes pratiques de transformation du Soja », cette formation est organisée par l’Ong les +Pionniers du Volontariat Togolais (PiVoT) + avec l’appui financier du Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement Professionnel (FNAFPP).
A travers ce conclave, les initiateurs entendent amener ces producteurs et transformateurs du soja à produire en qualité et en quantité pour être plus compétitifs sur le marché international en utilisant les bonnes pratiques de reproduction.
Ils vont plancher sur plusieurs modules : l’entrepreneuriat agricole, la création d’une entreprise de transformation de soja, les procédés de transformation de soja de même que les bonnes pratiques de transformation de soja.
Edoh Edmond Akakpo (préfet de l’Ogou) a salué cette initiative, qui selon lui, s’inscrit dans la droite ligne de la politique du chef de l’Etat Faure Gnassingbé en matière de lutte contre la pauvreté et le chômage surtout en milieu rural.
La lutte contre la pauvreté et le chômage, pour être efficace, doit passer par le développement du capital humain, a-t-il souligné, rappelant au passage l’importance du soja.
« Le soja entre dans plusieurs mets, produits cosmétiques, pharmaceutiques et sert également de nourriture pour les volailles et bêtes », a précisé le Préfet.
Mme Gaba Thèrèse (représentante du Secrétaire Exécutif du FNAFPP) a pour sa part, réaffirmé l’engagement de son Institution à accompagner les agriculteurs dans toutes leurs initiatives.
Pour Fanidji Amouzou (président de PiVo T), son Ong accompagne surtout l’Etat togolais à relever le niveau intellectuel, la compétence et la conscience civique des membres dans le but de leur offrir de meilleures conditions de vie et à participer au développement du pays. FIN
D’Atakpamé, Edouard KAM
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