Ouverture ce mardi à Lomé, des travaux de la 7ème Université du notariat togolais

Les Notaires togolais et de la Basse Normandie (France) ont entamé ce mardi à Lomé, trois jours de conclave dans le cadre de la 7ème Université du notariat togolais, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Me Guillaume Coquelin (président de la chambre interdépartementale des notaires de Basse-Normandie), Me Daniel Dosseh-Adjanon (nouveau président de la chambre des notaires du Togo) et Me Molgah Kadjaka-Abougnima (présidente des universités notariales du Togo) ont aussi pris part à l’ouverture des travaux présidée par le ministre de la justice M. Koffi Esaw.

Deux thèmes ont été retenus pour cette conclave : « Le notaire et la sécurisation de la propriété foncière » et  » Le Notaire et la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ».

Ces deux thèmes qui feront objets de communications et de débats durant ce conclave, ont été retenus au regard de l’ampleur des problèmes fonciers que connait depuis quelques années le Togo. Le blanchiment des capitaux est l’une des premières causes de la mise en place des réseaux terroristes dans les Etats.

« Les deux thèmes qui seront débattus durant ce conclave sont liés entre eux du fait que le blanchiment de capitaux passe par des transactions immobilières et il faudrait que le notaire togolais arrive à bout de ces fléaux à travers l’arsenal juridique mis en place dans le pays », a indiqué Me Kadjaka.

« Les assises de Lomé vont nous permettre d’une part de dégager le rôle du notaire en ce qui concerne la sécurité foncière. En ce qui concerne le blanchissement des capitaux, je crois que cette lutte est directement liée à celle contre le terrorisme », a pour sa part, précisé Me Dosseh-Adjanon.

Notons que cette 7ème Université du notariat togolais coïncide avec les 10 ans de jumelage de la chambre des notaires de la Basse Normandie avec la chambre des notaires du Togo, acte dont se félicitent aujourd’hui les deux parties.

Rappelons que depuis 2000, le Togo connaît une insécurité foncière généralisée, caractérisée essentiellement par l’occupation anarchique des terres parfois sans droit ni titre de propriété. FIN

Chrystelle MENSAH

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