Les acteurs des Universités de Lomé, de Kara et les Partenaires impliqués dans l’enseignement supérieur ont entamé lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) trois jours de rencontre d’échange de pratique en montage et conduite de formation dans les Universités publiques du pays, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Gouvernance et à la Réforme de l’Enseignement Supérieur Togolais (AGREST). Elle vise à faire le bilan des leurs activités pour une redynamisation du système d’enseignement (LMD) dans ces Universités.
L’enseignement supérieur professionnel dans les Universités Publiques du Togo (UPT) constitue un ensemble de parcours d’une durée de 2 à 5 ans dont le contenu prend en compte des connaissances appliquées mais également des mises en situation. Il s’agit de doter l’étudiant formé de qualifications professionnelles lui permettant de s’insérer correctement sur le marché du travail.
Depuis 1972, le gouvernement togolais a adopté une politique d’éducation et de formation qui met l’accent sur ce type de cursus. La réalisation de cet objectif est confiée aux UPT et il est avéré que l’enseignement supérieur professionnel répond aux besoins de l’économie nationale.
Après 40 ans de mise en œuvre, l’enseignement supérieur professionnel est-il encore malgré tout, en mesure de former des cadres toujours compétents ? La conjoncture actuelle est-elle favorable ou défavorable à une bonne progression ?
C’est pour répondre à ces préoccupations que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a organisé cette rencontre qui a pour objectif de dresser un bilan de plus de 40 ans de mise en œuvre des formations professionnelles supérieures, afin de redynamiser le système d’enseignement supérieur professionnel.
Cette formation permettra aux participants d’analyser les bonnes pratiques et les nouvelles tendances en la matière.
C’est le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Octave Nikoué Broum qui a présidé les travaux en présence des professeurs Ahadzi-Nonou Koffi et Komi Tchakpélé, respectivement présidents des Universités de Lomé et de Kara.
Koffi Akpaganan, Chef du Projet AGRES et Etienne Cazin, Chef de service de coopération et d’action culturelle (SCAC)de l’Ambassade de France au Togo étaient également présents.
Pour Octave Nikoué Boroomh, cette rencontre constitue une approche féconde pour mieux nourrir la réflexion dans la structure de la porte feuille des formations.
« Cette formation porte sur le montage et l’élaboration des filières professionnelles dans les Universités publiques du Togo. Les filières professionnelles existent dans ces universités, mais elles sont actuellement insuffisantes. Il s’agit ici d’étendre et de systématiser ces filières professionnelles », a-t-il souligné.
« Pour cela, il faut former tous les acteurs, enseignants chercheurs et autres à la mise en place de suivi de ces filières professionnelles dont a besoin notre pays pour son développement économique et social. Les déficits de ces formations professionnelles ont un impact négatif sur l’économie du pays. Il s’agit donc de faire en sorte que ces déficits soient comblés », a précisé le ministre.
Pour Koffi Akpangana, ce programme vise à renforcer l’enseignement supérieur particulièrement au niveau de sa gouvernance.
« Face aux défis actuels et aux problèmes, nous allons ensemble définir les missions pour résoudre les problèmes. Nous allons essayer de définir à la fin, une stratégie nous permettant de repeindre une nouvelle attente des étudiants, des parents d’élèves et surtout de l’état », a-t-il indiqué. FIN
De Kpalimé, Maestro Mensah ASSOGBAGUE
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