Mise en œuvre du PGICT : Une mission de la Banque Mondiale à Lomé pour toucher du doit l’état d’avancement des activités

Une mission de suivi de la Banque mondiale séjourne depuis le 23 novembre à Lomé (et pour deux semaines), pour mesurer l’état d’avancement du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), évaluer les contraintes et voir ensemble avec les différents acteurs, les approches de solution.

Cette mission est composée M. Koffi Hounkpè, chef de projet à la Banque mondiale, et de tous les spécialistes (passation de marché, gestion financière, sauvegarde environnementale et sociale, communication).

La mission aura également à plancher sur le cas des projets communautaires ainsi que la restructuration du PGICT. Les questions relatives aux passations de marchés, la gestion financière, les aspects de sauvegarde environnementale et sociale, les audits internes et externes ainsi que des questions de communication autour dudit projet seront largement explorées. Des descentes sur le terrain sont également prévues.

Le 25 novembre, les responsables de cette mission ont rencontré les autorités locales, pour annoncer leur présence effective au Togo, recueillir les conseils des différentes autorités avant le début de leurs activités.

Elle aura également, au cours d’une deuxième visite (en fin de mission), à faire part aux autorités, des principaux constats de la mission, les recommandations faites et les étapes à venir.

Cette mission a également organisé un atelier d’échange avec les acteurs nationaux de la plateforme de réduction des risques de catastrophes et les structures bénéficiaires du projet, afin de mesurer le chemin parcouru dans la mise en œuvre des différents aspects du projet, relever les succès et les difficultés à tous les niveaux.

Selon Dr Koffi Hounkpè (chef de projet à la Banque mondiale), de façon globale l’exécution des activités se passe relativement bien.

« Néanmoins, il y a des retards au niveau de certaines activités notamment les activités communautaires. Et il va falloir accélérer la mise en œuvre de ces activités. Il y a aussi certains marchés qui ont accusé de retard, notamment les marchés concernant l’acquisition des équipements modernes dans le domaine de la météorologie. Mais les autres aspects évoluent très bien et nous apprécions hautement la cartographie du grand Lomé que le projet-là a pu réaliser, et je crois que c’est un plus, qui va contribuer à la gestion des inondations dans Lomé et ses banlieues », a-t-il souligné.

Le projet devrait normalement être clôturé en février 2016, mais le gouvernement a demandé une extension d’une année et la Banque a accepté cette extension. Et par rapport à la demande du gouvernement, le projet doit aller jusqu’en 2017, a-t-il ajouté.

Pour M. Hamidou Soumaïla Mourou (coordonnateur du PGICT), le PGICT est un projet cosmopolite et multidisciplinaire. Cette mission pour la Banque nous facilite l’exécution de ce projet vraiment complexe dans tous les sens, mais avec son appui, je pense qu’on est en train d’aller jusqu’au bout.

Officiellement lancé en février 2013, le projet PGICT est mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, pour un montant de 16,947 millions de dollars US.

Ce projet PGICT vient renforcer l’arsenal des mesures nationales orientées à limiter et gérer les risques et impacts des catastrophes aux niveaux national et local.

Ce projet vise à renforcer la capacité institutionnelle de certaines institutions ciblées pour gérer le risque d’inondations et de dégradation des terres dans les zones urbaines et rurales ciblées. Il comporte quatre composantes.

 La première composante du projet porte sur le renforcement institutionnel et la sensibilisation. Cette composante apporte un appui au renforcement institutionnel.

 La deuxième composante concerne les activités communautaires visant l’adaptation et à la gestion durable des terres. Elle soutient les activités communautaires dans les zones sensibles aux inondations et les bassins hydrographiques.

 La troisième composante traite des systèmes d’alerte précoce, de suivi et de connaissances. Cette composante finance notamment le système d’alerte rapide.

 La quatrième composante est la gestion du projet. Pour une mise en œuvre efficace du projet, des fonctions de gestion de projet comprenant la gestion fiduciaire, le suivi et l’évaluation, la supervision technique, la préparation de rapports et les audits seront prises en charge dans le cadre de cette composante. FIN

Ambroisine MEMEDE

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