Mise en œuvre du PGCIT : Nouvelle mission de la Banque Mondiale à Lomé

Une nouvelle mission de suivi et d’appui de la Banque mondiale séjourne à Lomé depuis mardi dernier pour une évaluation du Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, a constaté l’Agence Savoir News.

Cette 6ème mission qui prendra fin le 5 août, a rencontré ce jeudi à Lomé les acteurs chargé de la mise en œuvre dudit projet, afin d’évaluer le chemin parcouru, les succès enregistrés, les difficultés et les approches de solutions dans l’exécution des activités à tous les niveaux.

Cette mission est composée de Koffi Hounkpé (Chef de projet à la Banque Mondiale) et neuf experts spécialistes en environnement, gestion des ressources naturelles, passation des marchés, suivi-évaluation, gestion financière, gestion des mesures de sauvegarde environnementales et sociales. Trois sont venus du siège à Washington et d’autres de la sous-région.

La mission va élaborer l’Etat d’avancement du PGICT et échanger avec les départements concernés. La mission va également visiter les réalisations sur le terrain. Elle profitera aussi pour entamer les discussions sur la préparation du nouveau projet dans les domaines de la désertification, de la dégradation des terres et de la diversité biologique.

Selon Dr Koffi Hounkpè, cette rencontre de suivi se fait chaque six mois depuis que le projet a démarré : « de façon globale, l’exécution des activités se passe relativement bien ».

« Globalement l’appréciation que nous avons sur la mise en œuvre de ce projet est positive, parce que nous avons essayé de regarder un peu l’état des lieux des émissions des activités et quelques visites sur le terrain montrent que le projet commence par avoir quelques impacts visibles sur la vie de la population », a-t-il souligné.

Pour Hamidou Soumaïla Mourou (Coordonnateur du PGICT), plusieurs actions ont été réalisées dans trois domaines notamment le renforcement institutionnel, les activités communautaires et le système d’alerte.

« L’état de mise en œuvre des activités communautaires et la stratégie de pérennisation des acquis restent un grand défi à relever. A la lumière des rapports et les résultats vivants constatés ça et là, nous sommes rassurés d’atteindre les résultats assignés au projet », a-t-il précisé.

Il faudrait que des réflexions soient encore approfondies, afin que le PGICT soit le départ d’une meilleure appropriation des projets environnementaux avec des impacts à mesurer à moyen et long terme, a ajouté M. Mourou.

« Nous sommes disposés, tout comme les missions antérieures à mettre en œuvre toutes les recommandations et suggestions en lien avec l’amélioration de la performance en matière de capitalisation et de stratégie de durabilité dans la mise en œuvre de cet important projet », a-t-il conclu.

Officiellement lancé en février 2013, le projet PGICT prendra fin en juin 2017. Il est mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, pour un montant de 16,947 millions de dollars US.

Le PGICT vient renforcer l’arsenal des mesures nationales orientées à limiter et gérer les risques et impacts des catastrophes aux niveaux national et local.

Il vise à renforcer la capacité institutionnelle de certaines institutions ciblées pour gérer le risque d’inondations et de dégradation des terres dans les zones urbaines et rurales ciblées. FIN

Abbée DJAGLO
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