Lutte contre le terrorisme: « Moins de discours et agir plus vite » (Faure Gnassingbé)

Le chef de l’Etat togolais et président en exercice de la Cédéao Faure Gnassingbé a appelé ce samedi à Bamako, les Etats à « moins de discours et à agir plus vite » pour venir à bout du terrorisme et « ramener définitivement la paix non seulement au Mali mais également partout où cette paix est menacée ».

Cet appel lancé dans son discours lors de la Conférence régionale sur la situation sécuritaire au Mali, dans le Sahel et ses répercussions en Afrique de l’Ouest dont les travaux ont débuté jeudi dernier.

Initiative de la Cédéao en partenariat avec l’Union africaine et les Nations unies, cette rencontre de haut niveau, a été officiellement ouverte ce samedi par le président malien Ibrahim Boubacar Kéïta, en présence de plusieurs représentants des organisations sous régionales africaines, de l’espace sahélo-saharien, des pays membres permanents du Conseil de Sécurité, des organisations internationales et non-gouvernementales, de la société civile et des confessions religieuses.

Après l’ouverture des travaux, Faure Gnassingbé et Ibrahim Boubacar Kéïta ont procédé à l’inauguration du Centre de Coordination du Mécanisme d’Alerte Précoce et de Réponse créé par la Cédéao avec le soutien des Etats Unis.

« Cet outil manquait à tout le dispositif +paix et sécurité+ de la Cédéao, parce que nous étions dans la prévention, la gestion et le règlement des crises », a souligné Faure Gnassingbé.

« Maintenant, nous sommes dans l’alerte et l’anticipation », a ajouté le président togolais. Ce dernier n’a pas abordé la crise qui secoue le Togo depuis environ deux mois, avec les manifestations de la coalition de 14 partis politiques de l’opposition, qui exige notamment le retour à la Constitution de 1992 et le vote des togolais de la diaspora.

Précisons que le Centre de Coordination du Mécanisme d’Alerte Précoce et de Réponse, sera mis en service dans un premier temps dans cinq pays: Mali, Liberia, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire.

Il a été mis en place grâce à une subvention non remboursable des Etats-Unis, estimé à 2 milliards de francs CFA. FIN

Junior AUREL

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